C’ est l’ œuvre de l’ONG Congo Peace Net Work. C’est pour discuter un nouveau thème, sujet du débat du jour ‘’ les droits à la sécurité et la Justice populaire dans la ville de Goma : Les rôles et les responsabilités. Selon le Chargé de Communication et plaidoyer à Congo Peace Net Work l’objectif est de mettre ces autorités et la population sur une même table de discussion afin d’échanger sur les causes et les conséquences sur l’insécurité et la justice population qui prennent des allures inquiétantes dans la ville de Goma. Jonas Sindani en dit plus. : « Au -delà de discussion sur ce thème d’actualité, ils sont en train de dégager des responsabilités des uns et des autres afin d’éradiquer et la Sécurité et la Justice populaire dans notre communauté, ville de Goma » explique-t-il.
La justice populaire, conséquence de l’insécurité
Visiblement, pendant ces échanges, tous ont été d’accord que la Justice populaire est une conséquence de l’insécurité grandissante à Goma, l’absence de l’état. Cette population a l’obligation de s’auto -défendre en se sécurisant. D’où un manque de confiance de la population et ses autorités compétentes. Une pratique grave selon le Procureur John Tumba, du tribunal de Paix de Nyiragongo invité pour intervenir dans ces assises. Il pense que, c’est une violation flagrante des droits humains car la personne présumée bandit devient victime de la justice populaire ou de la rue car elle ne bénéficie d’aucun droit, ni de sa présomption d’innocence moins encore de droit de la défense. Cet état de chose ne permet pas non plus aux acteurs de justice de mener à bien leurs enquêtes afin de remonter jusqu’aux auteurs et leurs complices dans une affaire donnée. Un acte aux dieux qu’à son tour Me Dina , de la Société Civile a condamné lorsqu’il intervenait dans ces pourparlers. Après savoir expliquer les causes et les conséquences de l’insécurité et de la justice populaire dans la ville, elle a énuméré notamment l’absence d’identité , manque des valeurs, d’informations sur la procédure de la justice , le chômage ainsi que le manque de confiance entre la population et ses autorités entre autres causes qui facilitent ces deux maux qui fragilisent la sécurité à Goma
Il a été très explicite.
Par ailleurs, Da Gracia, un instructeur au camp de la Police Nationale Congolaise de Mugunga et un officier de la PNC a définie à son tour la sécurité comme synonyme de l’ordre public, la tranquillité et l’absence de la salubrité publique. Parmi ses causes, il a parlé des causes économiques, sociales, militaro-policière et politiques. Toutes ces causes ont comme conséquences graves : « l’absence de l’autorisé de l’état, la justice populaire, l’afflux des milices ou groupes d’auto-défenses populaires et les services de l’état ne sont pas à mesure de d’assurer la sécurité à la population et leur bien » insiste-t-il. C’est la raison pour laquelle, ce commissaire de la police a exhorté l’assistance et la rappeler que la sécurité est une affaire de tous. Donc tout le monde doit y mettre sa part de contribution pour qu’elle soit garantie à la population et qu’elle impacte aussi notre justice. Au final de ses assises, Congo Peace Network vise avoir des idées et recommandations de ces différents acteurs de la société dans le but les mettre en exergue pour mener des actions des plaidoyers auprès des décideurs et leur proposer des stratégies des terrain pour enfin solutionner l’insécurité, facteur des violations des droits de l’homme dans la ville de Goma
Trésor Kamavu
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