L’opposition politique à Goma demande à sa hiérarchie de Kinshasa, de donner un mot d’ordre clair sur l’usage ou non de la machine à voter. C’est l’essentiel de message contenu dans une déclaration politique rendue ce mardi dernier au siège de DCFN. URC, DCFN FCR UNAFEC ont peur d’engager leur moyen à des fins électorales utopiques. D’autres, se sont abstenir.
Dans cette déclaration politique fait à Goma, les représentants des partis politiques de l’opposition URC, FCR , DCFN et UNAFEC alertent au regard du temps qui leur reste pour battre la campagne électorale alors que, leurs directoires de Kinshasa n’arrivent pas à leur donner un mot d’ordre clair si, l’opposition prendra part aux élections prochaines avec ou sans la machine à voter ? Aussi, ces représentants de l’opposition politique en province soutiennent que, le refus de la machine à voter, tirera à longueur de la journée et le processus électoral profitera à occasionner un autre glissement au président de la République.
Plus de temps à perdre
Ils avancent qu’il faille assez du temps pour l’impression des bulletins de vote, Patrick Bala, l’un des signataires« il n’y a ni boycotte ni rébellion, c’est une façon d’apporter un plus à la démarche car, nous trouvons que, la démarche n’est pas adéquate compte tenu des réalités politiques actuelles » déclare-t-il en ajoutant que l’opposition politique voie la CENI et discute avec elle. Ces derniers remarquent que, à 4 semaines des élections, l’opposition n’a ni candidat, ni une option claire sur le moyen qui lui permettra d’aller au vote font-ils savoir amèrement. Cette position prise par une franche de l’opposition semble crée une fissure dans leur chef, certains pensent que, un consensus devrait être trouvé sur cet engin de l’informatique malgré son illégalité et faciliterait la mise en bataille électorale des candidats de droite congolaise et d’autres par contre, estiment que, leur hiérarchie soutient la manifestation du 26 octobre prochain contre cette machine à voter. C’est le cas de Ngulumira Amini, Secrétaire Fédéral du RDC KML en dit « nous soutenons les manifestations car elles permettrons au gouvernement de fraichir, les mobilisations sont générales, et les partis politiques qui ne sont pas d’accord, sont responsables de leurs actes » déclare-t-il. Il faut dire que, le MLC, PLD, UNC… fédération de Goma n’ont pas signé cette déclaration politique. Ces cadres fédéraux politiques se disent non rassurés par manque de décision politique de leurs leaders par rapport au processus électoral en cours. Toutefois, un observateur lucide soutient que, la décision prise par le bureau national d’un parti politique est d’application sans appel au niveau de la province.
Norbert Mwindulwa