Le candidat gouverneur Carly Nzanzu Kasivita a présenté et défendu son discours programme cohérant et faisable devant les élus provinciaux en faveur de la population du Nord-Kivu ce mardi 28 mai 2019 à la BDGL. Il a touché la sécurité, les infrastructures, la relance de l’économie, le respect des droits de l’homme et de la cohabitation pacifique intercommunautaire. Par rapport à ses challengers, Carly Nzanzu a été le plus rassurant avec un projet de société plus ambitieux et faisable pour les Nord Kivuciens.
Il a promis une élu gouverneur du Nord-Kivu, de revenir à l’Assemblée Provinciale pour détailler son plan d’action afin de trouver une adhésion des élus et y travailler durant les 5 ans pour faire face aux défis de la province. Le candidat gouverneur des plateformes FCC –CACH a reconnu sagement que, certes, sa province natale a beaucoup de défis à relever. C’est le cas de la question de la sécurité et de la défense nationale, une compétence exclusive de la province et la sécurité quant à elle, est partagée au pouvoir central et provincial. Il promet de travailler fidèlement aux côtés du président de la République et le gouvernement national, l’armée et la police seront bien capitalisés dans le but d’aider le pays en générale et la province du Nord-Kivu en particulier en recouvrant la question épineuse de l’insécurité qui ne dit plus son nom.
Un candidat moins démagogue que d’autres
A cet effet , le Candidat gouverneur Carly Kasivita qui semble déjà avoir l’unanimité des confiances de grands électeurs, explique qu’il a une idée précise sur les tenants et les aboutissants de cette réalité douloureuse car ayant été plus d’une fois ministre provincial , il maîtrise la question d’enlèvements ciblés des population et va créer une taxe force au niveau de son gouvernement . « Mon gouvernement va travailler avec les maisons des télécommunications, la justice et les services de sécurité afin de suivre de très près ces questions de Kidnapping car dans le temps, il n’y pas avait cette taxe force pour informer le gouvernement provincial en temps réel » s’explique-t-il devant un groupe des journalistes.
Des promesses fermes et réalistes
Le candidat Nzanzu Carly a promis, une fois gouverneur et successeur à Julien Paluku, il va relancer l’économie provinciale par les secteurs agricoles et d’élevages. A ce titre, il mettra l’accent sur l’entreprenariat des jeunes et des femmes dans ces secteurs. « Je sais de quoi, je parle car j’ai été ministre de l’agriculture de cette province, je sais par où commencer ces questions de l’agriculture et création d’emplois des jeunes et où toucher pour mobiliser des moyens nécessaires »rassure-t-il. Il pense que, la province du Nord-Kivu a besoin d’une autre image et cela va de soi qu’il y ait un gouverneur très ambitieux qui rêve grand pour cette dernière.
On doit vendre l’image de marque de la province
Il y a peu, on parlait des violences sexuelles, de la guerre, le candidat Carly souligne qu’à l’avènement de sa présence à la tête de l’exécutif provincial, le discours doit changer. C’est pourquoi à son temps, on doit parler du Nord-Kivu qui doit nourrir d’autres provinces de la RDC « il faut parler désormais du Nord-Kivu qui produit ses produits agricoles et peut nourrir, Kisangani, Kinshasa, Bukavu et d’autres provinces car notre terre est très fertile et à ses particularités » insiste-il en poursuivant que, des guerres qui ont été vies pendant 30 en province n’ont rien apporté à celle-ci. Il fallait donc capitaliser l’esprit de dialogue et de rassembleur qui caractérise le probable prochain gouverneur Carly. Il a aussi soutenu qu’il a des atouts plus que tous ses adversaires politiques notamment Erick Kamabu, Théo Binamungu et Muhindo Nzangi pour faire face à ces problèmes. Des personnalités avec qui, il est en lice à la tête du gouvernorat de la province. Il a conclu par affirmer que, pour pallier aux conflits collectifs, il va user des dialogues afin de les juguler efficacement car beaucoup de groupes armés parlent au nom de leurs communautés d’où la nécessité de mobiliser tous les leaderships des différentes communautés afin de les sensibiliser au tour de la question « on peut gagner plus dans l’agriculture, l’éducation en contribuant au développement de sa province que de la détruire par des guerres, nous devons nous réunir pour en parler et trouver des solutions entre nous, c’est encore possible » déclare-t-il en ajoutant qu’il n’a jamais vu là où un groupe armé avait construit une école, moins encore un hôpital pour sa communauté d’où le besoin de changer, choisir la hauteur pour aller vers un développement intégral de cette province.
Norbert Mwindulwa