La hausse de prix des biens de premières nécessités s’observe au Congo –Central depuis la fermeture avec la fontière de la République d’Angola. Ceci faite suite au mesure barrière du COVD-19 . Le produit provenant d’Angola vendu à moins cher dans ce marché transfrontalier de LUFU sont devenus invisibles sur le marché. Les commerçants qui ont des stocks dans leurs dépôts font de la spéculation. Ces derniers double ou triple le prix de certaines marchandises.
Il se constate un fait regrettable à LUFU, toutes les marchandises dites de premières nécessitées vendues sur ce marché transfrontalier monte aux enchères disent nos sources sur place. Celles-ci font suite à la crise à Coronavirus qui se vit dans ce coin de la République et ces produits deviennent très rares dans ce marché. Les commerçants accumulant une quantité importante dans leurs dépôts revendent à des prix très élevés dit Floribert Mbukani que nous avons joint dans ce marché. Commerçant de son état, il nous relate le fait : « les couches à usages uniques pour bébé dites Pampers, une pièce monte à 400 FC au lieu de 200 avant la crise au COVID-19, huile végétal de cinq litres revenait à 9000 FC aujourd’hui, c’est 15000 FC, un litre d’eau de javel revient à 2500FC pourtant avant la fermeture du frontière, c’était à 1000FC… » Explique-t-il en poursuivant qu’ils ne savent plus à quel saint se voué.
La loi est dure pour tout contrevenant
D’après les services de migration à LUFU que nous avons contacter, du côté de l’Angola , leur service ouvre la frontière pour 12 heures du temps tous les jours et les commerçants Angolais et ceux de la RDC ne savent pas traversés craignant ainsi l’état d’urgence instauré à l’arrive de la frontière RDC qui soutient que cet état d’urgence se poursuit. Pour se procurer de la marchandise, certains commerçants contactés sur place affirment qu’ils accèdent à l’arrive Angolaise grâce au monnayage qu’ils glissent à certains agents des services publics exerçants sur ce poste transfrontalier. Il faut dire que, la population de la province Congo-Central est victime de la conjoncture actuelle et redoute une augmentation de la pénurie des denrées alimentaires de la premières nécessiteuses si l’état d’urgence proclamé en mars dernier par Félix Tshisekedi continue a été rallongé
Norbert Mwindulwa