Alphamine Bisie Mining L’ambassadeur Kakese : « on doit parler de retour volontaire des creuseurs de Bisie ».

les creuseurs de Bisie en plein travail

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu  et la société Alphamine  rentrent dernièrement d’une mission  conjointe à Bisie. C’est pour se rendre compte  des installations effective de la mine  industrielle par Alphamine Bisie Mining et  constater   les réalités par rapport  aux allégations de la société  civile.
A en croire le coordonnateur national du mécanisme  de certification des minerais, après avoir effectué des échanges avec toutes les  parties prenantes et  la communauté locale de Bisie, a souligné qu’il y avait lieu  de relativiser  ce qui  se dit sur la situation du site de Bisie.  L’ambassadeur Kakese Vinalu donne son constat « on a voulu apprécier, après avoir parlé de déguerpissement ou délocalisation forcée, je constate qu’on doit parler de retour volontaire des creuseurs  car il y a eu consultation, acceptation,  des gens ont  accepté d’eux-mêmes » déclara-t-il en poursuivant qu’ils ont reçu  beaucoup de catégories de personnes  et confronter leurs avis pour chaque cas. L’ambassadeur lance son message qu’il qualifie de simple «  l’artisanat est resté depuis longtemps à Bisie et sans impact, au contraire il y a d’impacts sur ce site ici à Goma qu’à Kinshasa car à Walikale, c’est la grande misère et la pauvreté » insiste-t-il.
Des creuseurs déjà évacués
Le ministre Anselme Kitakya , il n’y a plus d’occupants sur le site de Bisie  et la migration des creuseurs artisanaux s’est passée  dans des bonnes conditions «  il était proposé  aux creuseurs trois alternatives, soit certains migrent vers les sites viabilisés et à ce sujet, je dois préciser  que nous sommes encours de viabilisation du site de Kalayi  Boeing , proche du site de Alphamine  où 50 creuseurs parmi les 1055, qui se sont fait enregistrés , ont accepté ou se sont  décidés d’aller vers les nouveaux sites  et 50 entre eux, acceptent d’adhérer Alphamine comme agents » déclare-t-il  en ajoutant que le reste, huit-cents et plus , acceptent plutôt d’aller vers leurs lieux d’origine. Le ministre Anselme souligne que, les 1055 creuseurs n’étaient pas  des creuseurs artisanaux.
Des controverses
Cette version de fait est contredite par Prince Kihangi, membre du groupe thématique  mine au sein de la  société civile, qui continue à dénoncer et déplorer la manière dont  cette mission d’enquête  a été  menée  par la CIRGL « quand on veut diligenter une enquête, on utilise pas les moyens de la personne mise en cause,  sinon le rapport sera naturellement  biaisé , curieusement tous les moyens ont été mis à la disposition de  la délégation par Alphamine et c’est elle,  qui fait l’Object des enquêtes encours » se désole-t-il  et d’ajouter qu’il s’attendait déjà à de tels  résultats partiaux. Il faut dire que, c’est environ deux ans que l’exploitation  du site de Bisie  oppose la société Alphamine  aux creuseurs artisanaux. Les journalistes qui y vont pour des reportages indépendants, sont également prises en charge par la société.
Norbert Mwindulwa

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