« Je te souhaite plein succès dans le marché du livre. Je voudrais que l’esprit qui a animé l’auteur , le Père Giresse Levin Muyayalo puisse etre bien compris tout lecteur et puisse contribuer à leur vie spirituelle et sociétale » c’est en ces mots que, le Directeur Général de l’Institut Supérieur de Commerce de Goma, Le professeur Docteur , Joseph Kitaganya a béni ce livre de ce pasteur catholique ce samedi 19 septembre 2020 à Goma , dans la salle Katoyi 2000 du cathédrale d’Afrique notre dame.
Selon le Coordonateur de l’équipe technique du père Giresse Muyalo, l’auteur du livre ‘’ Laetias, cette fille que je n’oublierais jamais’’. C’est un livre qui retrace les violences faites à la femme dans le Rutshuru et particulière à Laetias qui a refusé réellement d’etre violée par son bureau dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Cette dernière a été déchiquetée par la machette de la tête aux bras, mais cette fille que, ce pasteur catholique qualifie de héroïne est restée en vie malgré ses multiples blessures graves et sert d’exemple à suivre car elle a refusé de céder face aux agressassions pour garder sa dignité. : « la plupart de nos mères, sœurs, tentes souffrent à l’Est de la RDC , mais le monde entier ferme les yeux sur les tueries à Beni , à Masisi, Rutshuru , Goma, Walikale , des vies humaines sont décimées , mais aucune intervention de la part de l’humanitaire » se désole-t-il en poursuivant si , une seule vie d’un Europe ou Américain est menacée , c’est monde entier qui sera soulevé et des actions sont faites pour dénoncer et condamner cette barbarie humaine. C’est pourquoi, ils en appellent à l’humanisme pour d’autres nations Africaines qui subissent jours et nuit des violences et violations des Droits de l’Homme.
Il a travaillé au Nord-Kivu
Cet écrivains , père ou prêtre du diocèse de Goma a travaillé pendant cinq années au Nord-Kivu précisément 2ans à Masisi et d’autres années à Rutshuru dans la paroisse de Karambi où il a vécu cette violence faite contre Laetias. Une histoire vraie marquant l’indifférence des uns contre les autres dans des situations de violence. Jusqu’à ce jour, cette victime du nom de Laetias continue à subir les traumatisme post-violences, ses plaies ne sont pas toutes guéries et a besoin d’une chirurgie plastique pour retrouver sa forme normale. Elle est partie à Bukavu pour d’autres soins appropriés, mais elle est loin d’être guérie. Elle a besoin de tout un chacun de nous pour recouvre sa santé qu’elle protégée malgré elle devant des machettes, mais elle n’en a payé la peau cassée.
Junior Akilimali