La patronne de mission des nations unies est venue s’enquérir de la vraie situation socio-sécuritaire au Nord-Kivu. Elle a fait des visites des terrains et dresse un bilan équilibré, mais le plus important pour elle, c’est de voir comment pérenniser ces acquis du succès de la paix. Elle annonce d’améliorer le budget pour faire face. Elle l’a dit à Goma ce 18 novembre 2019.
La situation socio-sécuritaire reste préoccupante au-delà de quelques avancées observées dans les territoires de Rutshuru et Walikale et Masisi. C’est un constant qui a été fait ce lundi 18 novembre à Goma par la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC. Après sa tournée dans la province, Laila Zerrugui a voulu s’enquérir de cette situation dans les zones de Pinga, dans le Walikale, Kishanga, dans le Masisi et Nyanzale à Rutshuru. Elle pense que, pour améliorer la situation et conserver d’avantages les acquis de la paix dans ces parties de la province du Nord-Kivu, elle suggère que nous devons comprendre quels les dynamiques qui nourrissent les tensions, les causes profondes, on peut avoir une réponse efficace à ces problèmes. « Dans ces zones là, vous avez plusieurs acteurs qui alimentent ces conflits, des groupes armés nationaux et étrangers, des bandes criminels et n’ont aucun agenda apert demander des rançons à la population civile » explique-t-il en qu’ils sont en train de travailler sur le budget car appuyer c’est bonne chose, mais pérenniser le succès de cet appui, c’est cela le plus difficile et nous y travaillons là-dessus. Il faut dire que Laila Zerugui est arrivé ce mercredi dernier à Goma et a parcouru ces trois territoires pour faire un état de lieu sécuritaire, la cheffe de la MONUSCO a fait ses valises ce lundi 18 novembre pour Kinshasa Norbert Mwindulwa