Le Conseil des Nations Unies adopte à l’unanimité de ses membres, une résolution face à l’épidémie d’Ebola qui touche l’Est de la RDC. Ceci ressort d’une réunion tenue le 30 octobre à New York. Le conseil réclame aussi que, toutes les parties aux conflits armés dans la région, de permettre aux libres circulations du personnel Humanitaire. Il félicite le gouvernement Congolais et les agences des nations unies pour leurs actions promptes face à l’épidémie.
Les membres du Conseil se disent profondément préoccupés par l’état global de la situation des zones touchées par l’épidémie d’Ebola. Selon eux, cette situation compromet gravement, l’intervention d’urgence et facilite la progression du Virus en RDC. Les autorités Congolaises ont réclamé l’épidémie à Virus Ebola le 01 Aout 2018 en province du Nord-Kivu. Cette épidémie a été constatée également dans la province de l’Ituri, plus au Nord, entre le 04 mai et le 15 octobre 2018, 216 cas d’Ebola ont été signalés et au total 139 Décès sont survenus. Dans ce contexte, le Conseil de sécurité des nations Unies demande à tous les groupes armés y compris, les Forces Démocratiques Alliés ADF en sigle, de mettre immédiatement fin hostilités. Il ajoute également à toutes les parties de permettre le libre passage dans des conditions de sécurité et cela sans délai pour l’ensemble du personnel humanitaire et médical dans les zones touchées. Autres recommandation du conseil, c’est celle de respecter et protéger tous les civiles et les travailleurs humanitaires et sanitaires. Il souligne également dans sa résolution que, les équipes d’actions humanitaires et les hôpitaux et autres installations médicales qui apportent une assistance en faveur des nécessiteux, doivent être protégés. Par ailleurs, le Conseil félicite le gouvernement de la RDC d’avoir intervenir énergiquement face à cette épidémie en fournissant notamment des soins de santé gratuits et de l’action de la Monusco qui a soutenu le gouvernement et l’OMS et d’autres acteurs contre cette maladie dans un contexte extrêmement difficile.
Norbert Mwindulwa