La LUCHA dénonce ce qu’elle qualifie de manque de professionnalisme de la part de la justice congolaise et de la PNC. Les militants de la LUCHA se sont vus dispersés farouchement lors qu’ils voulaient tenir leur point de presse dans l’enclos de Congo Peace network ce 31 juillet dernier répliquant sur ce dit résultat.
La LUCHA remet en doute le résultat des enquêtes menées par le parquet de Goma sur les circonstances ayant provoquées l’incendie de la maison de Luc Nkulula et de la répression policière dont elle a été victime. Espoir Ngalukiya, l’un des militants de ce mouvement a fait part de leur regret à notre micro « nous condamnons cette barbarie et manque de professionnaliste dont fait montre notre police, mais aussi l’interdiction des réunions privées en caractère pacifique » insiste-t-il en poursuivant que l’Object de leur réunion était de parler à la presse du résultat des enquêtes qui ont été menées par le parquet de la RDC.
Des résultats montés
Pour la LUCHA, ce résultat est totalement biaisé et félicité la justice de la RDC pour leur audace de mensonge dont elle a fait montre aiu cours de ces travaux. Ce mouvement pro-démocratie est déçu du résultat de ces enquêtes menées par notre justice, leu militant, Espoir Ngalukiya revient sur leur regret « une fois de plus, notre justice n’a saisi l’opportunité pour marquer son histoire au sens positif, dire que Luc était tué par l’explosion d’une batterie, c’est faux » déclare-t-il. LUCHA aurait voulu que la justice parle d’un incendie criminel, mais pas une explosion d’une batterie, ils en donnent leurs analyses « la maison de Luc était en étage et sa batterie était là –en haut, ce qui est impossible que le feu de l’incendie débute par le raie de chaussé et la vitesse prise par ce feu, n’était pas celle causée par d’une batterie » réfutent-ils. Ces militants pensent que cette mort les encourage de plus, de se battre pour avoir une meilleure justice dans le pays.
Luc était une menace
Ils soutiennent que Luc Nkulula présentait plus des menaces pour le pouvoir en place. Il était donc, un homme à supprimer avant qu’il ne contaminait sa rage d’honnèté à plus des congolais « ils ont vus la résistance farouche de Luc devant le respect des règles de jeu démocratique, il était pour eux, un homme a éliminé physique, alors, ils ont créé un alibi en créant un scenario qui va tuer notre frère » déclare-t-il. Ces jeunes n’ont pas refusé tout le détail entrainant les circonstances de la mort de leur membre, mais ils voulaient savoir par des noms, qui étaient les commanditaires de la mort de Luc ? Ils soulignent que, le parquet a parlé d’une enquête internationale car menée avec la MONUSCO, mais, Ils sont surpris, selon eux, de voir que, cette enquête n’a pas été contre- signée par les deux experts de la MONUSCO. Ceci leur pousse de nouveau à alimenter des doutes et à la qualifier de montage ou d’une enquête bidon. Ils restent convaincus que des enquêtes indépendantes seront menées tôt ou tard et la vérité éclatera un jour.
Norbert Mwindulwa