Les députés provinciaux ont appelé la MONUSCO au cours d’une matinée politique ce mercredi 27 juin 2019. Les discussions ont roulées sur la situation au sud-est de la province du Nord-Kivu. Des solutions politiques peuvent être importantes pour rétablir la sécurité en province.
Les deux parties ont été inanimées sur la situation qui prévaut dans la partie Sud –Est de la province du Nord-Kivu, particulièrement dans le territoire de Masisi, qui selon ces élus, mérite une attention particulière du gouvernement congolais et de son partenaire, la MONUSCO. Cette situation s’explique par la multiplicité des groupes armés dans le Masisi qui sévissent la population. Au cours de ce débat, les élus provinciaux ont condamné le fait que, l’impact sur le travail de la mission, sur la protection des civiles, l’un des objectifs de son mandat n’est pas ressentie par la population.
Que fait la MONUSCO au juste ?
C’est l’explication de l’honorable Dieu donné Simba « par rapport à la situation sécuritaire que nos bases traversent dans cette province où en êtes –vous avec la protection des civiles ? » interroge ainsi le chef de bureau adjoint de la MONUSCO à Goma en continuant pendant tout ce temps que nous traversons la situation morose de l’insécurité, qu’elle a été sa contribution sur la protection des civiles ?
La réponse de la mission, sans appel
En revanche , le chef de bureau à l’intérim de la MONUSCO dit tout haut que , la protection des civiles ne passe pas par des armés à feu, Julius Pondom « je ne vois pas aucune armée faire face avec des tels groupes armés au monde, avec la protection des civiles la MONUSCO est toujours-là, on oublie qu’ avec les déploiements des casques bleus et des FARDC dans les zones les plus chaudes, la population continue à y vivre » s’explique-t-il en poursuivant qu’à Pinga , dans le Masisi par exemple, il y a un mouvement de la population qui a pris d’assaut la base de la mission avec plus de 800 personnes , tous des populations civiles protégées par les casques bleus.
La MONUSCO fait de son mieux
Ce responsable affirme que leurs déploiements devraient durer cinq jours, mais ils sont obligés d’y rester pour toujours craignant la sécurité des populations civiles. La question reste à savoir si une solution politique peut contribuer à la sécurisation de la province ? l’honorable Romain Kahurwa soutient qu’un dialogue entre les FDLR et les autorités Rwandaises serait l’une des solutions face à cette insécurité grandissante en province du Nord-Kivu : « on a essayé plusieurs fois avec la solution militaire qui ne donne rien, mais la politique qui peut amener une solution durable à ce problème après ces groupes armés soient intégrés ou éradiqués » propose-t-il en continuant que, les nations unies puissent convaincre les deux présidents de se mettre assis et de donner chance au dialogue avec les rebelles FDLR du Rwanda
Norbert Mwindulwa