Réunir des leaders politiques, ceux des organes électoraux ainsi que les députés pour promouvoir la participation des femmes et jeunes aux élections à tous les niveaux, c’est l’objectif d’une importante réunion organisée par Rien Sans les Femmes/Goma sous le lead de la Congoleses Family For en collaboration avec La CEJP,avec le financement du CAFOD grâce aux fonds reçus de l’Ambassade de la Suède . Cet atelier se tenu ce samedi 30 Avril 2022 à l’hôtel Jerryson à Goma. C’est le cadre du projet TUFAULU PAMOJA’’, promouvant l’amplification des voix des femmes et jeunes dans les postes de prise de décision.
Selon Madame Nelly Lumbulumbu, une des responsables de ces organisations locales , ce projet vise à contribuer à l’implication de la voix et la représentativité des femmes et des jeunes dans la sphère de prise de décision , la consolidation de la paix et le développement en RDC au niveau local, provincial et national et cela , d’ici 2023. Elle en parle plus : « Rien Sans les Femmes organise cette activité, c’est à l’intention des leaders politiques, religieux, les députés provinciaux, les jeunes et associations de la Societé Civiles, les responsables de la CENI. Ces derniers sont impliqués dans le processus électoral » explique-telle en soulignant que, le but majeure est celui d’amener ces leaders à s’engager fortement pour la promotion de la participation de la femme aux échéances électorales et cela, à tous les niveaux.
Rien Sans les Femmes ne veut que leur promotion
A cet effet, Rien sans les Femmes et ses partenaires pensent qu’au travers ces genres d’activités, elles vont parvenir à pousser les femmes, membres des partis politiques à pouvoir d’avantage s’engager et d’encourager celles n’ayant pas été dans les partis politiques à y faire entrer afin d’avoir un nombre suffisant des femmes qui vont en découdre dans ces échéances électorales et ainsi accroitre le nombre des femmes dans les instances de prise de décision ont-elles soulignées. Interrogé à ce sujet, le député provincial Prince Kihangi, interfédéral du Patrie politique COFEDEC qui a répondu présent à cette séance de sensibilisation pense que l’idée est meilleure dans la mesure où elle permet à leurs partis politiques respectifs d’enregistrer un bon nombre des femmes et leur permettre de commencer déjà à poser certaines actions de visibilité afin d’exprimer leurs intentions de devenir des futures représentants du peuples au niveau municipal , provincial que national. : « Elles doivent déjà commencer à exprimer des actions sociales et demain à notre tour, nous allons faire en sorte que nous puissions les accompagner pour avoir des femmes aux postes de prise de décision » déclare-t-il
Elles sont butées à des difficultés
Et d’ajouter qu’il ya assez des difficultés malgré que les femmes soient plus nombreuses que les hommes, mais combien sont-elles engagées dans les partis politiques pour voter leurs sœurs ? Le nombre des femmes dans les instances de prise de décision reste délusoire car les lois ne sont pas favorables pour elles. C’est une raison de plus que ces organisations sollicitent la révision de la loi électorale pour que nombre soit élevé avec bien sûr des listes paritaires , des facteurs liés aux normes sociales où la communauté soutient par exemple qu’une femme qui fait de la politique, est quelqu’un de vulgaire entre autres des défis qui bloquent l’avancée de la femme congolaise dans cette lutte qu’elle s’est fixée à braver jusqu’à devenir représentante du peuple à tous les niveaux. Il faut dire que , Nelly Lumbulumbu a fini par appelé ses pairs qui ont des ambitions politiques à avoir le courage d’entrer dans la politique d’avoir, qui est la première pour y parvenir , d’y travailler dure pour mériter des privilèges dès maintenant car les élections pointent à l’horizon , mener des actions des plaidoyer dans la communauté en utilisant les medias pour se faire connaitre et participer dans des activités en caractères social et communautaire et même politique. Au final, ces organisations ont parvenu à mettre sur pied un cadre de concertation pour la promotion de la participation de la femme aux élections locales, provinciales et nationales avec bien entendu une note d’espoir pour leur potentielle élection dans les prochaines échéances d’ici 2023 en RDC.
Norbert Mwindulwa