L’ONG ADEC/ADDH RDC a assuré un atelier de formation de deux jours, du 05 au 06 Aout 2021 au bureau BCNUDH de Goma, sur la Justice Transitionnelle en faveur d’une vingtaine d’organisations des Droits de l’homme de l’Est de la RDC dont le Nord, Sud-Kivu et le Maniema. Les participants ont compris ce qu’est-ce la Justice Transitionnelle et ont émis le vœu de poursuivre avec de telles formations.
Selon Karpate Tulinabo, son Coordonateur National, il a transmis fidèlement ce qu’il a bénéficié au mois de mai dernier dans un atelier à Kinshasa : « j’ai eu à participer dans une formation à Kinshasa, organisée par le Bureau des Nations Unies aux Droits de l’Homme. C’est pourquoi, je suis en train de faire une restitution au sein des Organisations de la Société Civile, militantes de la protection et la promotion des Droits de l’Homme » déclare-t-il en poursuivant que, ces 24 organisations représentées à cette formation sur la justice transitionnelle ici à la MONUSCO /Goma.
Qu’est ce qu’une Justice Transitionnelle ?
Une Justice Transitionnelle, un mécanisme que, le Président de la République, Félix Tshisekedi a mis en évidence, en appelant les Nations Unies pour l’accompagner dans le but de pacifier l’Est de la RDC longtemps victime des guerres en répétition et des violations des Droits de l’Homme. Tout ceci, dans le souci de chercher une paix durable en RDC après cette vague des violences subie par son peuple. « Une Justice en transition où , la population quitte dans le trouble et vont dans une période de stabilité ou celle de la paix tout en reposant sur quatre piliers dont la recherche de la vérité, la répression pénale, une réparation et la garantie de non répétition de ces actes » explique Karpate Tulinabo au sortir de cet atelier.
Justice Transitionnelle, facteur de stabilité
Il a poursuivi que, d’autres acteurs pensent qu’il ya un cinquième pilier, qui est l’amnistie, mais pour cet activiste de droits de l’homme, qui classe ce que ses collègues qualifient de 5e pilier et le regroupe dans la répression pénale parce qu’il il se dit, c’est –là, où l’on juge des gens selon l’infraction commise et savoir si, la personne pourra être poursuivie ou non. : « Cette Justice Transitionnelle vise à ce qu’il y eu une paix durable, d’où la lutte contre l’impunité, on doit rechercher ce qui réellement s’est passé, une vérité connue par la victime, que ceux qui ont commis des violations graves, devront répondre de leurs actes pour soulager les victimes et freine la récidive » explique-t-il.
La réparation des préjudices causés, très importante
Karpate Tulinabo, Le Coordonateur de l’ADEC/DDH pense qu’une personne qui a perdu son être cher ou ses biens de valeur doit bénéficier de la réparation pour les préjudices causés, une repartions qui peut être individuelle ou collective. Après tout ceci, les garanties de non réputation doivent être assurées. A cette instance, il faudrait que, le Gouvernement met en place des mécanismes permettant à ce que ces actes ne puissent plus se répètent d’où, il faut des lois par exemples pour renforcer les systèmes sécuritaires, les effectifs des militaires, policiers et les payer mieux pour que, la population vive dans la paix durable. Il faut dire qu’au final, les participants ont apprécié la qualité des matières apprises et ont émis le vœu de poursuivre avec de telles formations pour l’intérêt général de la population, victime des guerres en répétition et de différentes violations des Droits de l’Homme. Des ONG comme FDAPID, ACHID, ADEC/DDH, CNDH, Soutien à l’Humanité, Humanité pour tous, entre autres des organisations ont bénéficié de cette formation à Goma, précisément au bureau du BCNUDH de la MONUSCO.
Félix Patrick Abely