L’activiste sociale et défenseur des droits des femme, Chantal Faida a réuni ce 28 octobre 2020 à Goma ses paires pour faire la restitution d’une formation que l’a eu à bénéficier à Kinshasa sur des questions des leadership féminin et la gouvernance en septembre dernier . Selon elle, cette formation qui a été organisée par le Consortium National des Jeunes Leaders et la Fondation Mapon.
Aussitôt arrivée dans sa Goma natale, Madame Chanta Faida a voulu également se faire utile à sa communauté. Cette fois-ci, elle a jugé mieux de partager des connaissances avec ses semblables femmes leaders afin quelles soient aussi vecteurs de changement que rêve les congolais. Elle en dit plus : « dès mon retour à Goma, j’ai voulu faire une restitution et parler des jeunes leaders féminins afin que ma communauté puisse bénéficier à son tour de leadership du charisme » explique-telle en poursuivant qui dit leader, fait allusion à une personne qui veut servir la communauté pour le changement d’une situation donnée. C’est la raison de son partage ce 28 octobre 2020. Chantal Faida pense que, le Nord-Kivu a beaucoup de défis, c’est pourquoi, elle a également besoin de plus des leaders pour que, son émergence soit possible et que le changement tant attendu soit là. « Beaucoup de gens aspirent à l’arrivée du Changement, mais ils ne veulent pas s’impliquer pour que cela soit possible, c’est la raison de plus de cette formation afin de mobiliser ces jeunes leaders femmes pour qu’elles soient partie pérennante à la résolution de ces problèmes rencontrés par la société à Goma » souhaite-telle.
La parité est de droit en RDC
La constitution de la République Démocratique du Congo dans son article 14 parle de la parité ou la représentation équitable des hommes et des femmes dans toutes les instances politiques, sociales, économiques et culturelles ; c’est donc de droit que les femmes puissent être représentées à 50%. Madame Chantage informe que si aujourd’hui, il y a encore beaucoup de préjugés car il se pose encore un autre problème d’instruction parce que , beaucoup des femmes n’ont pas eu accès à l’éducation et d’autres barrières cultures entravant la participation à l’émancipation de la femme. Sur base des conférences, formations ainsi que des séances d’échange ces genres des préjugés pourront être bannis et remarquerons le déploiement des potentiels des femmes qui seront bénéfiques à la communauté congolaise. La pauvreté également est un autre frein à l’épanouissement de la femme, c’est la raison pour laquelle, Madame Chantal Faida souligne que, si elles prennent conscience que, c’est possible de combattre la pauvreté par entreprenariat, des coopératives et des formations, la solution de leur émancipation ne va pas tarder. Chantal Faida a fini par appelé ses paires à croire en elles parce que, la communauté est selon elle constituée d’homme et de la femme. De ce fait, la femme a sa place au sein de la communauté, elle a besoin des idées de la femme pour son émergence. La femme doit chasser la peur afin d’approcher l’organisation des jeunes, des femmes et ne plus rester seule car ses idées peuvent être limitées. D’où la nécessité de rester en réseau, en unisson pour le bonheur de la communauté.
Norbert Mwindulwa