Le commandant ville de la police durcie le ton contre tous les propriétaires des bistros, cafétéria, alimentations et des bus qui continuent à fouler au pied les mesures des distanciations sociales et la délimitation de moins de 20 personnes pour des réunions ou des transports en commun. Le Colonel Job Alissa l’a dit ce soir tard dans son bureau de service après avoir fait un constat un le terrain avec des journalistes.
Selon cet officier de haut rang de la Police Nationale du Congo le Coronavirus reste toujours un danger public contre la population de Goma malgré que tous les cinq cas confirmés de cette pandémie aient été déclarés guéris. Le Commissaire Urbain Job Alissa soutient que les mesures du Président de la République ne sont pas encore levées. Par conséquent, il continue à sensibiliser la population tout en la mettant en garde : « je n’ai pas l’habitude de parler sur les médias, mais si je le fais aujourd’hui c’est parce que, je constate qu’il s’observe une désobéissance civile de la part de certains compatriotes qui foulent aux pieds les mesures du Chef suprême et je me dois donc de les faire respecter de gré ou de force dans ma juridiction de compétence, la ville de Goma » insiste –t-il en ajoutant que l’on a pas fini la pandémie de COVID-19 malgré que ces personnes sont guéries.
Le constat est amer sur le terrain
En effet, il se constate malheureuse dans la ville de Goma que : certains bars, boites de nuits, cafétérias, bistros, terrasses, églises et mêmes les transports en commun, des gens se réunissent à un nombre très grand par rapport au consigne du Président de la République édités le 14 avril dernier afin de limiter la contamination et la propagation de la maladie au Coronavirus. Cet état de chose expose plusieurs congolais selon les dires des experts de la santé publique. Tout contrevenant sera selon cet Officier Supérieur de la PNC interpelé au motif ‘’ la désobéissance civile ‘’.
Tout le monde est concerné
Cette mise en garde concerne tout congolais, de tour rang social souligne le Colonel Job Alissa. C’est le cas des officiers supérieurs, les subalternes, commerçants, les pasteurs des églises, les acheteurs dans les alimentations, les consommateurs d’alcool, les chrétiens qui ouvrent clandestinement leurs églises, autorités judicaires conteront la rigueur de la loi a-t-il martelé en précisant cette décision doit être observée par tout le monde et cela sans distinction aucune. : « Je les préviens avec toute politesse car s’ils continuent à bafouer ces mesures, je descendrais à partir de demain comme un lion sur le terrain et j’imposerais la règle telle que ça m’a été dictée ce soir encore le Gouverneur de la Province » déclare-t-il en soulignant que la tolérance sera zéro devant ces contreventas. Il faut dire que ce responsable de la police est depuis un certain temps, l’objet des menaces, injures publics depuis qu’il s’est engagé à faire respecter les instructions de sa hiérarchie. Cette nuit encore, le Commissaire Urbain, Job Alissa a descendu avec une équipe des journalistes sur le terrain question de lier l’utile à l’agréable mais, visiblement le constant a été amer. Des gens ferment les portent d’entrées de ces bistros et s’entassent dedans pour continuer à faire leurs fêtes. Ils leurs avait donné de derniers avertissent ce soir avant de leur sévir.
Norbert Mwindulwa