Le colonel Mambweni affirme n’avoir jamais parlé du voyage à Bunkonde avec les victimes. Il a fait savoir au cours de l’audience de 13 Novembre encours au tribunal militaire garnison de Kananga. Ce tribunal juge des personnes présumées accusées du meurtre de Michael Sharp et Zaida Katalane. Au moment de meurtre ce colonel était le responsable chargé de service de l’éducation sociale et de relation civilo-militaire à Kananga. Ici, il est entendu comme renseignant.
Invité à comparaitre par le ministère public, le colonel Mambweni a reconnu qu’il s’est entretenu avec les deux ex-experts de l’ONU à trois reprises avant leur exécution le 30, 31 janvier et 09 mars 2017. Cet officier affirme que, lors de leurs entretiens, les experts ne lui ont pas exprimé leur désir de se rendre en dehors du Kananga pour rencontrer des miliciens. Le colonel Mambweni affirme qu’il ignorait le projet de Zaida Katalane et Michael Sharp de se rendre à Bunkonde. Interrogé sur ces relations avec Betu, l’interprète des ex-experts de l’ONU lors de leur voyage à Bunkonde, le colonel assure l’avoir connu à la fin de l’année 2016. il nue de l’avoir présenter aux ex-experts en affirmant que, c’est Michael Sharp qui lui avait demandé au cours de l’un des leurs entretiens s’il connaissait l’interprète. Le ministère public réponse encore la question à cet officier s’il avait informé les ex-experts de l’ONU que Betu était un ancien milicien. Le colonel Mambweni n’a pas jugé bon de leur donné cette information. A la prochaine audience ce jeudi, le colonel Mambweni devra la barre pour comparaitre de nouveau.
Bernard Mbombo Milolo/ Kananga