Le Peuple Hema de l’Ituri est un peuple éleveur, commerçant en même, agriculteur. Ils y sont en deux territoires notamment d’Irumu et de Djugu et en occupent huit de ces collectivités, c’est le sens même des drapelets que porte leur structure communautaire dans la ville de Bunia. Leur Président communautaire nous explique un plus, Mr ….. : « à Djugu nous avons quatre collectivités dit Hema Nord, Bahema Badjere, Bahema Baguru, Bahema Banyagi et Hema Sud avec ses collectivités à Irumu, il y a Bahema Mitego, Bahema Boga , Bahema Irumu et Bahema Sud » énumère-t-il. Selon notre source, les Bagegere n’existe pas , c’est un terme qui prête à confusion car il n’ y a aucune collectivité qui s’appelle les Bagegere. En ituri , l’ensemble d’atrocités que ce peuple est en train de vivre , un calvaire sans nom car le conflit intercommunautaire qui cible cette ethnie est si grave et manque des qualifications. Interrogées à ce sujets certaines populations de l’Ituri qualifie ce conflit de Hema-Lendu et une franche autre, qualifie de cela, d’un conflit foncier. C’est la raison pour laquelle, nous avons approché la chambre de Conseil Hema de l’Ituri à Bunia pour en savoir un peu plus sur les tenants et aboutissant de ce conflit qui déjà endeuille plusieurs familles. Ce responsable pense qu’il ne s’agit pas de conflit intercommunautaire entre les Hema et les Lendu, mais plutôt ….. : « à partir de décembre 2017 , il n y a pas un conflit Hema-Lendu, pas non plus une guerre ethnique en Ituri , pas de conflit foncier , mais plutôt , nous estimons que , c’est un massacre systématique de peuple Hema fait par ses bourreaux » déclare-t-il .
Il parle des massacres ciblés
A la question de savoir pourquoi, qualifie-t-il de massacres ciblés contre sa population , Me … soutient que , lorsque, le fait à commencer à 2017, leur communauté sous ASBL dénommée AID a tenté de dénoncer ces tueries ciblées et d’autres organisations de la Société Civile et certaines agences des Nations Unies , il y a pas eu des réponses pour les stopper puisque, ce festivals des massacres évolue jusqu’à ce jour : « Quand vous visitez les camps des déplacés égorgeant la Ville de Bunia et ses environs , à 90¨% habités par les Hema et d’autres tribus peuvent être à 10% car la personne visée , c’est le Hema » dénonce-t-il. Interrogé à ce Sujet un acteur de la Société Civile de Bunia, Mr Anyole Patrick pense que , c’est une réalité douloureuse que traverse cette communauté Hema en Ituri car même en Ouganda voisin , tous les camps de Réfugiés Congolais , cette population y sont à plus de 80% aussi : « dans le camps de Tchangwali de l’Ouganda , celui de Tchaka, de Harua , ici , les refugiées ayant un grand nombre, ce sont les congolais , mais identifiés comme les Hema en plus grand pourcentage » révèle-t-il et de souligner que les Hema sont devenus la cible de plusieurs groupes armés dans ce coin de la République. Une outre source qui a requis l’anonymat va loin jusqu’à dire qu’il ne s’agit pas seulement des massacres, mais plutôt du génocide de ce peuple qu’il a qualifié de travailleur et vecteur de développement de cette nouvelle province de l’Ituri. Nous avons voulu en savoir en peu plus sur ces massacrés qualifiés par nos interlocuteurs de systématiques ou de génocide et avons retrouvé un tas des lettres de dénonciation depuis 2017 dont des copies ont été adressées aux présidents de la République successifs, à ceux du Sénat, Assemblée Nationale, les Nations Unies. Toutes-celles-ci se sont suivies sans succès à ces tentatives de dénonciations car les autorités nationales n’ont pas répondu favorablement pour stopper ce cycle de violences.
Nous sommes allés voir l’actuel Gouverneur Militaire, le Lieutenant Général Johnny N’kashama Luboya pour avoir sa version de fait. Pour ce responsable, la fin de ce mal passe par la prise de conscience de tout un chacun de ces congolais d’ethnies respectives car l’amour envers son prochain peut mener à bout à tous ces tueries ciblées. : « si ces communautés décident pour avoir la paix, elles en auraient car ils se sont fait beaucoup trop de mal et le remèdes , c’est de prendre conscience et travailler pour le développement de la province de l’Ituri » conseille-t-il en soulignant que les FARDC font leur devoir et continueront à le faire pour le bien être des congolais habitant la province de l’Ituri.
Il faut dire que les rescapés à ces tueries qui ne disent pas leur nom ne demande qu’une seule chose à l’Etat congolais, le rétablissement de la paix afin que l’Etat de Siège venu dans ce sens aussi en Ituri puisse porter des fruits et qu’ils regagnent leurs milieux respectifs en lieu et place de rester éternuement dans ces camps des déplacés. Nous avons tenté de contacter le camp mis en cause, celui de Lendu pour savoir la raison de ces massacres ciblés, mais nos forces ont été vaines.
Norbert Mwindulwa