Le vice-gouverneur de la province du Nord Kivu Marie LUMOO KAHOMBO a lancé à Goma ce lundi 25 novembre 2019 à la place de la tribune de l’ONC, les 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles faites aux femmes. Elle soutient que, ces dernières sont victimes dans cette partie de la RDC où l’insécurité n’a pas encore dit son dernier mot.
A en croire la Représentante du Gouverneur de la Province, cette campagne ira du 25 novembre au 10 décembre 2019. La- dite campagne vise à réunir tous les acteurs impliqués venant des organisations locales, nationales, internationales… travaillant dans le domaine du genre et cela à travers d’intenses activités dont les conférences débats, les ateliers de formation, des sensibilisations ainsi que d’autres. Cette responsable politique a mis l’accent sur l’aspect sécuritaire qui continue à faire croitre le taux des violences sexuelles dans presque tous les 6 territoires de la province Nord Kivu. Dans son speech elle a appelée tous les habitants de sa juridiction à s’unir comme un seul homme dans l’objectif d’avoir une paix durable et ainsi voir finir le phénomène des violences faites aux femmes.
L’autorité salue la tenue de la manifestation
Prenant à son tour la parole, la ministre provinciale du genre FATUMA HASSAN a salué la tenue effective de cette campagne qui selon elle, se tient chaque année et qui avait été lancée en 2008 sous le guide du secrétaire général de l’ONU et a été célébrée partout au monde dans le but d’obtenir l’égalité des sexes. Elle a lancé un appel pathétique aux hommes : « j’en appelle à tous les hommes et garçons à s’auto- évaluer de manière critique et s’engager dans le plaidoyer contre les violences faites aux femmes et aux filles en vue d’avoir une conscience collective pour mettre fin à ce phénomène un jour » a-t-souhaité.
L’exploitation sexuelle, une réalité en province
La ministre provinciale du genre pense qu’en ville de Goma et en province du Nord-Kivu, l’exploitation sexuelle des filles mineures se fait en ciel ouvert et qu’il était le moment d’interpeller les autorités, les organisations de la société civile à ce sujet : « tout le monde doit prendre ce fléau en considération car il tue à petit feux l’avenir de ces jeunes qui peuvent être utiles un jour pour toute notre nation » a-t-elle déclarée. Elle a fini par dire, qu’une fois unit sur le thème national ‘’tolérance zéro contre le viol à l’endroit des femmes et des filles en RDC’’, il y a nécessité de vivre un monde ou les discriminations ne seront pas vécues.
Junior AKILIMALI