Fin de formation du 4e niveau des observateurs à Goma. À 13 jours rentant des élections en RDC, le vice –préside la CENI, Norbert Kantitima fait la ronde dans des écoles de Goma pour s’en querir du niveau de l’effectivité de cette formation. Il a rappelé que, c’est aujourd’hui, le 10 décembre 2018, la fin des accréditations des observateurs nationaux, internationaux et des journalistes. L’apprentissage continue sur l’usage de la machine à voter à la demande des femmes de toutes provenances confondues. Il renseigne ses hôtes sur comment, pourquoi, quand et qui voter. Enfin, Norbert est allé réceptionner des aéronefs dont les hélicoptères en province de Kindu.
Visiblement l’appel du vice- président la CENI a été pressant, car des centaines des femmes ont répondu présent à sa sensibilisation sur l’utilisation de la machine à voter. A en croire Norbert Kantitima, sensibilisé une femme, c’est sensibiliser toute la nation d’où l’intérêt de sa cible afin que, cette dernière fasse une large diffusion au sein de la communauté « si, je vous ai appelé ici, c’est parce que, je sais qu’éduquer une femme, c’est éduquer 1000 personnes à la fois. Eh bien, le résultat sera constaté au jour du vote » déclare-t-il. Par ailleurs le vice-président de la CENI prévient à quiconque veut aller aux élections prochaine de se mettre déjà en ordre de bataille car, il n’y aura aucun jour de plus qui sera ajouté pour une probable prolongation de ces élections « celui qui veut aller aux élections doit savoir compter les jours car ils en restent que 13 ». Insiste-t-il. A la question de savoir si, on peut délocaliser certains centres électoraux situés dans les zones insécurisées, Norbert Kantitima souligne qu’il n’est plus possible de le faire, mais plutôt qu’on va voter là où l’on s’est fait enrôlé. C’est pourquoi, ils demandent aux groupes armés de donner aux citoyens congolais la paix et à son tour, la CENI va leur offrir des meilleures élections. Il a fini par condamné des bandits à mains armées armes qui ont tiré sur les convois du ministre national des affaires humanitaires, Eugène Serufuli Ngayabaseka « nous condamnons avec la dernière énergie cet acte qui a conduit a l’attaque du convoi du ministre Serufuli car on en a déjà assez à Beni avec des ADF, on est en concertation avec les ministères de la santé, de la défense afin de voir comment se tenir durant cette périodes des élections » se désole-t-il. Enfin, il est allé réceptionner les aéronefs dont les hélicoptères en province de Kindu afin de faciliter le déploiement de matériel électoral à Oninga, Katwa, Mangurijipa.
Norbert Mwindulwa