Amener la sensibilisation sur les violences sexuelles dans le ménagers, c’est l’objectif qu’aux pris les 15 organisations de la société civile pour faire un face à face des mariés dans une causerie éducative 20 couples en juin encours à Cirezi Hôtel. Visiblement, les participations certifient leur satisfaction.
Plusieurs formes de violences se font dans le ménages et dont certains parents en sont les auteurs ou les favorisent par méconnaissance. D’où des parents responsables se mettent ensemble pour voir comment combattre cette nouvelle forme d’armées utilisées contre la femme. Les violences faites à la femme reste une réalité dans notre société congolaise en générale et Gomatracienne en particulier disent les juristes qui traitent ces dossiers. Ils ont enregistré pour une période de 3 mois, 300 cas des violences sexuelles faites aux femmes en province du Nord-Kivu et deux cas seulement faites à l’homme.
Elles ciblent souvent les femmes
Ces affirmations sont celles de maitre Louvain Birindwa, consultant à la clinique juridique de Dynamique des femmes Juristes et le facilitateur de cet atelier centré sur les violences sexuelles. Ceci a été dit au cours d’une séance d’échange organisée par l’ONG Freedom House en faveur d’une vingtaine des couples de mariés, habitants de la ville de Goma et ses environs à l’hôtel Cirezi. Plus de 23 Couples de 18 quartiers de la ville de Goma et ses périphéries ont vivement répondu présents et visiblement réagis sensiblement pour trouver des solutions, dénoncer et éviter prochainement des arrangements à l’amiable. La plupart de ces discussions ont tourné autour de la compréhension de violences sexuelles, mais aussi à sa différence avec d’autres violences liés à l’homme. C’est cas des violences basées sur les genres, les formes des violences sexuelles ainsi que les expériences vécues quant à ce. Monsieur Karpate Tulinabo, le chargé de communication de 15 associations des droits de l’homme qui militent pour redorer l’image de femme et tente d’éradiquer ces violences en province nous parle de la quintessence de ces ateliers « des couples doivent comprendre que les violences sexuelles, c’est un problème qui réel dans notre société et que chaque homme ou femme doit s’en abstenir car un homme qualifié de violeur, sa place, c’est la prison non plus la société » explique-t-il en poursuivant qu’ils ont réunis des couples pour leurs rappeler des conséquences graves liées aux violences sexuelles , qu’ils sensibilisent d’autres couples et démurés de bons citoyens. Par ailleurs, les couples des mariés, participants à ces assises ont exprimé leur satisfaction vus le niveau de débat qui a été mené par les organisateurs, un débat sans tabou dit Juliette « je voudrais exprimer ma satisfaction car aujourd’hui, nous femmes, souvent victimes de violences sexuelles, nous sommes tête à tête à nos maris , nous avions eu la parole pour nous défouler et donner nos points de vues pour remédier aux violences sexuelles, un exercice magnifique et plein d’expériences pour moi » déclare-t-il et de continuer qu’ils appliqueront à la lettre les recommandations sorties de ces échanges et en feront leur cheval de batail.
Norbert Mwindulwa