Martin Fayulu a du pain sur la planche pour continuer sa campagne électorale dans les restes des provinces de la RDC.il subit des coups et sa vie reste en danger. Toutefois, il appelle ses militants à aller voter manuellement ce 23 décembre prochain. Le candidat N0 4 à la présidentielle 2018 l’a dit ce 13 décembre encours lors d’un point de presse à Goma.
C’est sur un ton grave et un regard fixe, que le candidat à la présidentielle du plateforme LAMUKA a exprimé son inquiétude sur le déroulement de la campagne dans les restes des provinces de la RDC « le peuple congolais aspire à la liberté, à la démocratie et au changement, mais le pouvoir en place ne veut pas lui laisser lui sa chance de s’exprimer » se désole-t-il amèrement devant des dizaines des journalistes locaux, nationaux et internationaux.
Fayulu exigé de retourner sur Goma
En effet à moins de sept jours des élections en RDC, le candidat Fayulu a fait un retour sur Goma lors qu’il était déjà passé par Lubumbashi, Goma, Bukavu Kalemie…, il revient sur les raisons de son retour imminent sur Goma « avant toute chose, je voudrai qu’on observe une minute de silence pour tous les morts que le pouvoir dictatorial de Kabila a engendré » ordonne-t-il en poursuivant que , notre peuple n’a pas besoin de cette violence car le congolais aspire à la liberté, au changement et c’est ce qu’il continue à manifester durant tous nos tournés dans les provinces. Ce candidat dénonce la manière dont lui et sa suite sont victimes de maltraitance du pouvoir depuis qu’ils ont commencé leurs tournés le 23 Novembre dernier. Il souligne que le pays est énorme et il n’y a pas des routes, moins encore une compagnie d’aviations qui circule dans toute la RDC pour faciliter la campagne à un candidat à la présidentielle. C’est pour quoi, ils sont obligés d’utiliser leurs aéronefs qu’ils ont alloué de l’extérieur du pays. Mais ces avions trouvent des sérieux problèmes pour effectuer leurs mouvements avec le candidat Martin Fayulu « nous avons loué 4 avions plus des hélicoptères, mais on nous a mis le bateau dans le roue pour les avoir. J’ai dû me déplacer pour que le petit avion de 8 places que nous utilisons soit autorisé d’arriver à Kinshasa et payer 11 milles dollars à l’autorité d’aviation civile pour l’inspecter » explique-t-il en poursuivant que, cela ne se fait jamais dans d’autres cieux. Il a été imposé de le faire, Martin Fayulu signale que, malgré tous ces efforts, les trois de ces avions ne sont pas permis d’atterrir sur le sol congolais.
Il ne plus permis de poursuivre
Il fustige ensuite, le fait qu’on lui cause du retard chaque fois qu’il veut effectuer son voyage avec son équipe de la campagne en confiant que la campagne électorale n’est pas équitable comme le veut la loi. Il a fallu que le candidat Fayulu poursuit son périple à Buta, mais il n’est pas permis d’y aller et même à Kindu, la ville natale du candidat de le FCC, son rival politique de taille, Emmanuel Shadary. « C’est pourquoi, on a été obligé d’aller à Bukavu, après quoi il devrait aller à Lubumbashi et le gouverneur Célestin Pandé , qui dit qu’aucun meeting de l’opposition ne se tiendra à Lubumbashi » insiste-t-il en ajoutant que le gouverneur Kandé a informé via la presse que Joseph Kabila l’a interpelé, lui demandant pourquoi, ils ne font rien. Il continue en disant qu’il va nous balayer, nous nettoyer en concluant que les policiers de la République sont là pour sécuriser le pouvoir et insécuriser l’opposition politique. « C’est la garde Républicaine qui a commencé a lancé les gaz pourtant de l’aéroport de Kalemie jusqu’au carrefour, il n’y a pas d’émettes » explique-t-il en éclairant qu’ils ont pulvérisé de l’eau chaude avec des produits toxiques sur son corps et celui de ces militants.
L’équipe de Fayulu craint pour sa sécurité
Martin Fayulu en a réussi des quantités et des quantités. Ici les services de sécurité disent au candidat Fayulu de retourner sur leur chemin car ils ne sont pas à mesure de les sécuriser vue le marin humain de population qui vient l’accueillir « on me dit que je ne pourrais aller nulle part sauf à Kinshasa, à Goma et à Bukavu., il y a la volonté manifeste de barrer la route et gêner notre campagne. Martin Fayulu recevrait des coups de fils qui lui mettent en cadre sur un probable assassinat de lui et sa suite ».
Ils seraient en danger
Qu’il aurait des empoisonnements préparés contre eux. C’est pourquoi il a voulu prendre à témoins des journalistes, une fois que le malheureux lui arrivait. Malgré tout ça, Martin Fayulu est déterminé à poursuivre sa campagne dans les restes de la RDC avec ou sans aval des autorités Etatiques. Il pense qu’il ne va pas céder aux intimidations de ses adversaires. Il appelle ses électeurs potentiels d’aller voter le 23 décembre prochain afin d’arriver à l’alternance politique en RDC, mais pour cela, il faut que ces derniers exigent un vote manuel et non la machine à voter
Norbert Mwindulwa