L’attitude des électeurs dans la prévention durant la période post-électorale, c’est le thème d’une tribune d’expression populaire citoyenne organisée par Congo Peace Network. Des centaines des jeunes de Goma, des candidats aux dernières élections, le juriste et la police ont pris part dans cet échange. Des questions ont tourné au tour des violences qui surgissent durant la période postélectorale.
Des invités pour la plupart des jeunes à cette tribune d’expression ont pris leur temps pour échanger. Au cœur de leurs échanges, ‘’l’attitude des électeurs durant cette période postélectorale notamment comment prévenir les violences en quand des contestations des résultats électoraux issues des urnes’’. Pour les organisateurs, leur but consiste à conscientiser ces jeunes à adopter des attitudes non violentes pendant cette période et se référer à la loi électorale en quand des contestations électoraux. Wiston Wipekesa, assistance au programme au sein de Congo Peace Network en dit plus « notre but est d’amener les électeurs à adopter des attitudes non violentes et à savoir user des voies de recourt en cas de probable contestation »déclare-t-il en poursuivant qu’il y a certains moments Congo Peace Network a observé une tendance qui pourrait donner lieu à des violences. C’est pourquoi, cette Organisation non gouvernementale voudrait outiller ces jeunes au travers son programme de l’éducation électorale, de ce que prévoie la loi en cette matière. Les politiques ont expliqué à cet effet, ces jeunes ce que réellement prévoit la loi pour introduire des recours. Des participants à cet échange démocratique, pensent que le problème se pose au niveau de leur ignorance afin de revendiquer pacifiquement leurs droits. Erick Kambale est l’un de ces jeunes « nous sommes dans le processus électoral qui réchauffe les humeurs et nous ne savons pas par où commencer pour réclamer ses voix d’où, le début de violence qui finit souvent par de casse » reconnait-t-il sagement en ajoutant qu’il est important de savoir tout le processus et attitude à adopter afin de préserver la paix chèrement acquise en RDC. Cette séance d’échange a été aussi pour les professionnels des droits , une occasion de donner des directifs à suivre en cas de contestations ou des revendications des résultats électoraux , Me Jean-Luc Bahati , avocat au barreau de Goma et défenseur des droits humains à Goma « la loi électorale a prévu que ça soit le candidat où son mandataire qui le réclame, de deux que ça soit le regroupement ayant présenté la liste du candidat qui peut introduire le recours soit à la CENI » explique-t-il en continuant soit contre une décision de cette dernière à la proclamation provisoire ou contre un arrêt ou un jugement d’un tribunal qui ne rencontre pas leurs attentes. Cette loi prévoie un de lai de 4 jour pour le regroupement ou un candidat qui conteste cette décision et un délai de deux jours le candidat indépendant où son mandataire qui contestait le résultat à la présidentielle. Ici, la personne qui introduit ce recours doit avoir la qualité pour le faire. Par ailleurs, la police nationale Congolaise qui a participé à ces travaux a souligné que, son rôle est de maintenir l’ordre public afin d’empêcher toute violence en cas de contestation des résultats. Capitaine Kitenge est assistant de commandant ville de Goma « même s’il y a des contestations, les jeunes doivent revendiquer leurs droits dans un climat de paix en respectant aussi les droits des autres » En définitive, les participants à cette tribune d’expression ont pris l’engagement de sensibiliser leurs pairs.
Norbert Mwindulwa