« Quels types des candidats doivent être sanctionnés par les voix des électeurs ? » c’est la question principale que cet ONG a posé à ses hôte, des jeunes afin de les sensibiliser sur quel profil de candidat député ou président il faut accorder sa voix pour représenter le peuple. Cela s’est passé ce 20 décembre au cours d’une tribune d’expression citoyenne dans la salle Kivu Dream. Elle a enfin dresse un bilan positif de ces actions durant cette année.
« Le voter est un droit en même temps un devoir civique et aussi une opportunité du peuple pour sanctionner les élus qui ont bien ou mal travaillés durant toute leur législature » a expliqué l’orateur du jour, Maître Eddy Byamungu. D’où, il a conseillé aux jeunes de ne pas être des complus d’élire mal leurs représentants pour une période de 5 ans et auront de moindre pouvoir pour les sanctionner pendant leur mandant. Il en dit plus « il est très difficile de ravir le pouvoir à un député ou président de la République pendant qu’il jouit de son mandant car il faudra réaliser au 100 milles signatures lors d’une pétition, chose qui n’est pas facile » explique-t-il en soulignant que, la preuve ce que, depuis 2006, aucun élu du peuple n’a été sanctionné négativement malgré leurs inactions dans l’hémicycle.
Un candidat idéal doit être
Il a par la suite renseigné ses hôtes sur le profil d’un meilleur candidat élu du peuple en énumérant quelques qualités qu’il doit le caractériser notamment le courage de dire la vérité, cessez de faire des promesses irréalistes pour s’ attirer une grande popularité des concitoyens, comptent , il doit montrer qu’il mesure les conséquences de ces promesses dans son programme de société, la capacité de ressembler en suscitant cohésion entre ses supporters sans voir leurs originalités, d’où il faut critiquer la réalisation du projet de société et non la personne, analyser les grandes lignes de la politique d’un élu. Un candidat idéal doit être un homme ou une femme qui maitrise les problèmes de la nation, quelqu’un qui a d’expériences pour n’est pas être stagiaire car notre pays a des sérieux problèmes déjà commencés à être traités d’où le besoin d’un homme qui doit les poursuivre et non recommencer à zéro, alors que le pays va déjà mal. Il doit avoir trois critères dont de l’honnêteté, l’ambition, le courage et le pragmatisme, visionnaire, radical et ouvert sur l’évolution des mœurs et avoir le souci de l’environnement … celui qui vend bien son projet sans pour autant de s’attaquer aux projets des autres, un projet de société consistant et cohérant et non xénophobe. Donc une personnalité irréprochable.
Une conférence de presse a bouclé ces activités
La deuxième partie de cette activité a été constituée par une conférence de presse qui a permis à Congo Peace Network de s’auto- évaluer en dressant un bilan qui selon elle a été largement positif de ses actions menées durant toute l’année qui doit finir sou peu. Son chargé de communication, Ive Kyalwira revient sur les quelques réalisations de son organisation « nous avons réalisé plusieurs activités au cours de l’année 2018 dont des formations, des tribunes d’expressions citoyennes, des plaidoyers, ceux-ci dans plusieurs milieux dans la province et à l’extérieur comme par exemple à Goma, à Bukavu, Beni, Butembo, Lubero, Kanyaboyongo, Masisi, Nyiragongo, Rutshuru, Kiwandja … » énumère-t-il. Cette ONG a organisé 6 formations en ville de Goma sur la paix et la non-violence, les droits humains et ses mécanismes de protections, la démocratie et bonne gouvernance et des formations d’anglais gratuites. Pour Ive Kyalwira, dans la partie Grand-Nord de la province où trois tribunes d’expressions citoyennes ont été réalisées en faveurs des jeunes en rapport avec le processus électoral en RDC. Dans d’autres milieux, ils ont bénéficié d’autres activités des plaidoyers où les jeunes ont donné le gros de ceux qui se passent en RDC et une activité sportive dénommée Peace marathon, une course qui a facilité la cohabitation pacifique entre les jeunes.
Norbert Mwindulwa