Goma : L’hôpital Provincial se transforme à un ring de la boxe

Une bagarre généralisée ce samedi dernier à l’hôpital provincial de Goma. Cette bagarre a été provoquée par quelques infirmiers mécontents d’être  affectés de leurs postes sans consultation préalable par la commission d’affection avec bien sûr,  l’aval du gouverneur. Le médecin directeur a été pris à partie par les mécontents. Ce lundi dernier, l’inspection provinciale de la santé s’est saisie du dossier.
Ils sont concernés, des infirmiers et des administratifs qui sont touchés par cette nouvelles décisions du chef de l’exécutif provincial, Julien Paluku. La plupart de ce personnel aisé, sont mités à Walikale et d’autres éparpillés dans des petites formations hospitalières de Goma et ses environs notamment dans le Nyiragongo et Kirotche. D’après nos sources, ces infirmiers sont signataires, il y a peu d’un memo dénonçant la mauvaise gestion au sein de cet hôpital Etatique.  A en croire nos sources,  cette affectation qu’ils qualifient d’abusive serait une mesure disciplinaire leur infligé  par rapport à leur démarche entreprise pour alerter sur la malversation financière entretenue au sein de cet hôpital de l’Etat. Le médecin directeur qui a été pris à partie par ses collaborateurs a été auditionné par l’inspection provinciale de la santé au Nord-Kivu tandis que, les plaignants se sont présentés à 4 seulement  ce mardi 30 octobre.  Entre-temps,  les victimes infirmiers ont déposé leur recours ce lundi 29 octobre encours à l’assemblée provinciale  après celui adressé au gouverneur Julien Paluku. Etienne  Bulenda, secrétaire au syndicat des infirmiers en dit plus «  depuis que, nous sommes dans ce travail, c’est la première fois que, nous constatons ce mouvement en masse de personnel de l’hôpital qui va quitter l’hôpital pour ailleurs, il n’y a pas même des avertissements ou blâmes s’ils ont été fautifs » se désole-t-il.  Il faut dire que, ladite commission  d’affectation du gouverneur mentionne qu’il y a  une entrée,  d’une dizaine  des nouveaux infirmiers à l’hôpital provincial de Goma.
Norbert Mwindulwa

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