L’Université de Goma traverse une période de crise financière comme toutes les autres institutions supérieures et universitaires de la province. Cette diminution de ses recettes est liée à la pandémie à COVID-19 provoque des mouvements d’humeurs pour certains agents mal intentionnés car selon le Prof. Munyanga, ils n’ont qu’un seul moyen d’avoir l’argent à l’UNIGOM, c’est de faire payer le minerval, puis donné de la prime de son personnel.
Mais hier le 12 Aout 2021 à Goma, une partie manipulée du personnel de cette Université Publique de l’Etat s’est dressée contre leur Chef, exigeant son départ immédiat et cela en violation de certains principes qui les lient à leur contrat de travail. Curieusement quand on a mené nos enquêtes sur place, il ressort que, tous les manifestants, sont d’une même ethnie et ne veulent plus voir le Prof Munyanga à la tête de l’UNIGOM suite ce retard enregistré de leur prime.
Le Prof Munyanga n’est pas le problème
L’un du personnel commis à la gestion cette institution nous a révélé ce qui suit sous couvert d’anonymat : « Le recteur Munyangi n’est pas un problème à l’UNIGOM, sauf que, certaines personnes pensent que la gestion de cette institution devra appartenir à une telle ethnique que l’autre. L’UNIGOM n’a qu’une seule ressource financière, le minerval et quand on paie moins, on pense que, c’est telle ou telle personne qui à la base » explique-t-il et d’ajouter que , nos entrées ont baissé de 45 à 50 % depuis l’avènement de la COVID-19 , donc chaque mois, nous percevions au tours de 90 milles dollars et à ce jours, c’est 40 ou 45 milles dollars Américains qui entrent dans notre caisse. Avec une telle diminution beaucoup de choses devraient changer en termes de primes des agents.
C’est un bouc émissaire pour camoufler le tribalisme
Interrogé à ce sujet , le Professeur et Recteur de l’Université de Goma confirme cette thèse, il parle d’un personnel manipulé qui ne comprend pas les circonstances que traversent son institution vis-à vis de la COVID -19 : « nous n’avons pas des cliniques universitaires, des cantines ou d’autres unités génératrices des revenus pour appuyer l’UNIGOM, nous avons que, le Minerval point barre » insiste-t-il en poursuivant si , les étudiants ne paient pas ou abandonnent les études pour l’insolvabilité, cela va se répercuter sur la paie de notre prime et devra diminuer sensiblement celle-ci. C’est pourquoi, j’avais estimé avec le comité de gestion d’encaisser ces paiement pour voir si on peut réaliser un montant consistant et payer à la normale notre prime proportionnellement aux grades comme l’exigent nos textes. Mais, ce qui s’est passé à l’UNOGOM est inacceptable, inconcevable car il ya un poignet des gens qui se sont décidés de faire nous partir un en un.
Ces agents déjà réussi le coup ailleurs
Le Prof Munyanga dit qu’ils ont commencé par faire partir le responsable de l’INSTOU pour y mettre leur choix, puis ISTA et maintenant ils ne jurent que , de son départ sans cause valable. C’est pourquoi, le Recteur de l’UNIGOM a pris des mesures draconnières informant le Ministre de Tutelle sur ces manœuvres tribalo-ethniques et dilatoires, il a aussi ordonné de décaisser dans les comptes de l’UNIGOM pour commencer à payer le peu qu’il sera dans leur possession et cela au prorata de leur grade. Le Prof Dr. Munyangi soutient aussi que, pour cela, son personnel doit s’attendre à avoir réellement le peu qui se trouvera dans leur caisse car la COVID-19 ne leur a pas facilité la tâche dans la maximisation des recettes pour primer à mieux ses collaborateurs. A la question de savoir s’il le Recteur communique avec ses collaborateurs pour les mettre au parfait de tout ce qui se passe dans son Etablissement par rapport à la baisse de frais de Minerval, il a répondu à ces termes : « Nous avons toujours organisé des réunions et ils maitrisent toute la situation. C’est vraiment une mauvaise foi de parler de malversation financière car les entrées ont baissé à 50¨% et nous ne sommes plus à mesures de les encourager comme avant » informe-t-il et de marteler que nous ne pouvons pas non plus augmenter les frais pour nos enfants. Ils traversent la même situation que nous.
Norbert Mwindulwa