Tsongo Matata Délliance, Président Provincial des Commissionnaires en Duane au Nord-Kivu a représenté sa structure au forum d’affaires Ouganda –RDC tenu en date du 6 au 7juin 2022 à Goma. Ce responsable des déclarants en province ne pense que ses collègues se trouvant au centre du bénéfice d’un opérateur économique, doivent se conformer à la loi de la RDC. Aux commerçants de ne contacter que de vrais déclarants.
« Nous pouvons aller nous tous, acheter des marchandises à Kampala en Ouganda , acheter au même prix , payer les mêmes dépenses liées au transport , à la manutention , mais arriver à la douane congolaise et rencontrer un déclarant formé et agrée par l’Etat congolais , il va vous faciliter la tâche honnêtement » conseille -t-il en poursuivant qu’il y a aussi des usurpateur dans cette profession , n’ayant pas l’éthique et la déontologie professionnelle, il va vous rouler en farine en vous faisant engager des dépenses colossales qui n’ont rien avoir avec la déclaration des marchandises.
Dans ce métier, il y a de faux
Le Président des déclarants au Nord-Kivu donne l’exemple d’un faux commissionnaire en douane qui peux vous demander 12 000 dollars à engager comme dépenses pour payer des frais liés à la douane et pourtant ces frais-là, valent à 6000 dollars, donc le commerçant devrait travailler en perte de 6000 dollars Américains et cela, va se répercuter sur le prix de revient de la marchandise vendue au niveau de Goma. C’est une raison de plus que le numéro Un des déclarants au Nord-Kivu conseille souvent aux commerçants de s’adresser aux déclarants agrées par l’Etat congolais. : « Un déclarant ayant un numéro d’agrément, enregistré au niveau de l’administration douanière, avec une adresse fixe et bien connue par l’Etat Congolais. » conseille-t-il en ajoutant qu’il peut arriver qu’un déclarant fait son boulot au niveau de Bunagana, mais dans le parcours de Bunagana jusqu’à Goma, les marchandises se perdent, la responsabilité revient au déclarant.
Il y a lieu de retracer l’usurpateur ou professionnel
A ce sujet, le commerçant va recontacter son commissaire naturel non agrée et son numéro ne passe plus, en ce moment vous perdez et l’argent pour dédouanement et pour la marchandise achetée, mais perdue. Des cas pareils sont légions dans ce domaine, plusieurs commerçants ont déjà perdu les marchandises et n’ont pas eu gain de cause. Et si, c’était un commissionnaire agrée, il y a lieu de faire un bon suivi et retracer les marchandises, même le commissionnaire en douane pour être remis dans ses droits. Ces derniers sont connus et répertoriés dans une liste bien connue.
L’Association des déclarants à son bureau à Goma
C’est ici le moment d’informer les opérateurs économiques qu’ils ont un bureau connu publiquement par tous et pour l’Association Congolaise des Commissionnaires en Douane qui est en face de la DGDA et des éclaircissements seront fournis à qui de droit. : « Une fois arrivée à notre bureau, nous allons vous fournisseurs des adresses, des noms du déclarant en question ou des personnes qu’il faut contacter pour remettre dans vos droits » a-t-il insisté.
Au chapitre du Forum d’Affaires des Commerçants Ougandais et Congolais tenu à Serena Hôtel de Goma en ce mois de juin, le Patron des commissionnaires en douane au Nord-Kivu, soutient que les opérateurs Ougandais ne puissent pas avoir peurs de s’engager avec leurs collèges congolais et aussi de contacter des personnes habilitées en RDC pour leur faciliter la déclaration de leurs marchandises à des prix qui suivent la nomenclature de l’Etat Congolais.
Beaucoup de services pour rançonner les commerçants
Mr Délliance dénonce également le fait que, trop de services tuent le service : « Vous pouvez voir une personne qui les accueille à Goma et commence à vous demander de la commission, le comptable d’ici le fait aussi. D’où, la nécessité de contacter une personne habilitée à le faire ».
L’unique et le seul mécanisme pour en faire selon Mr Délliance, c’est de remettre les déclarant en douane entre les mains de l’Etat congolais car ces derniers payent des garanties entant qu’un commissaire en douane et doivent être protégés comme tels. Sinon, c’est l’Etat de la RDC qui perd de plus car cet argent amassé par des aventureux, ne pourra pas entrer dans le Trésor Public pour donner à l’Etat congolais des moyens de faire sa politique pour sa population.
Norbert Mwindulwa