C’était un discours tant attendu du président joseph Kabila, depuis 17 ans au pouvoir. Il a été ce 19 juillet devant les députés et sénateur réunis en congrès. Lors de son discours à la nation, le président de la RDC est resté égal à lui-même. Le Raïs a promis de respecter la constitution et a vanté le modèle congolais de démocratie tout en taclant les donneurs de leçons.
« Notre démocratie a fait ses preuves et tous ceux qui se sont érigés en donneurs de leçons l’ont bien compris », a lancé le chef de l’Etat provoquant ainsi les acclamations de la salle. « Le Congo n’a de leçon ». Le Congo n’ayant jamais donné de leçons à personne n’est pas non plus disposé à n’entend les recevoir de personne”, a-t-il déclaré en pointant du doigt « ceux qui ont assassiné la démocratie dans ce pays ». Si joseph Kabila n’a cité personne, mais des observateurs lucides font allusion sans doute à une communication en direction de la communauté internationale, les occidentaux. Qui du reste mettent et accentuent de la pression sur le chef de l’Etat congolais et son entourage , Joseph Kabila de renchérir que « les élections sont ouvertes, à ceux qui réunissent les conditions légales d’éligibilité » ,va-t-il viser indirectement Moise Katumbi Chapwe, le patron du regroupement politique ‘’ensemble’’ candidat déclaré à la présidentielle de 2018, dont les ennuis judiciaires se multiplient et l’ écartent de plus en plus de ses chances, de se représenter. En définitive, le chef de l’état a réaffirmé son engagement pour le respect de la constitution. Le président Kabila a parlé moins pour dire plus et cela est considéré par plusieurs congolais comme si, le Raïs continue d’entretenir les floues sur son avenir politique en RDC.
Patrick Félix Abely