Goma : la Monusco a réuni l’opposition et la Majorité politique

L’évolution du processus électoral après la clôture des dépôts des candidatures à tous les  échelons de la députation  était ce mercredi 15 Aout 2018  au cœur  d’une rencontre des partis politiques de l’opposition et de la majorité y compris la MONUSCO. Leurs divergences demeurent sur quelques préalables. Ils l’ont dit au quartier général de ma Monusco.
Les acteurs  politiques présents à cette  réunion sont généralement d’accord que le processus électoral connait quelques avancées significatives mais, l’opposition politique  souligne qu’il reste quelques contraintes  qu’ils avaient soulevées ne sont pas prises en compte par la CENI ainsi que  par les différents partenaires.  Ces opposants craignent pour un aboutissement chaotique  de ce processus électoral déjà  en avance,  jean -Batiste Kasekwa acteur politique de l’opposition «  la CENI en complicité avec le gouvernement  afin de plonger le pays dans le chao, je prends par exemple la résistance du président de la CENI à maintenir la machine à voter, nous avons démontré qu’il faudrait  par électeur au minimum 5 minutes  pour voter » déclare-t-il. Par contre, la majorité présidentielle souligne que,  le schéma électoral en cours est irréversible et reste le seul pour arriver à la stabilité du pays. Elle soutient que, les stratégies misent en place par l’opposition  risque de retarder les élections attendues par les congolais , Pauline  wa Maria Sebunjangwe, de la Majorité présidentielle  en explique «  ce qui peut se passer lors du vote traditionnel peut se passer aussi  avec la machine à voter, nous avions remarqué que depuis 2006 l’opposition a toujours démontré que,  les élections étaient triquées, le pays a besoin de tous, nous n’allons pas rester en train de nous  critiquer seulement » rappelle-t-elle en ajoutant que,  l’opposition politique doit se décider pour aller aux élections et non chercher des alibis pour en fuir.  La MONUSCO pour sa  part,  souligne qu’elle va continuer à faciliter ces bons offices entre ces politiciens selon le mandat lui confié par  le conseil de sécurité  de l’Organisation des Nations Unies.
Ramadhani Bonana

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