La multiplicité des barrières dans la chefferie de Bwito en territoire du Rutshuru. D’après la population qui s’en plaigne, ces barrières sont installées par des militaires indisciplinés des FARDC et certains groupes armés sur plusieurs axes. Cette situation prend des allures inquiétantes et est la base d’appauvrissement et des mouvements de déplacement de la population.
Plus au moins trente-trois barrières illégales sont inventoriées par plusieurs sources concordantes dans la zone de Tongo. Ces barrières situées sur des axes principaux par exemples à Kalengera, 60Km de Goma, à l’entrée principale de Tongo dans le parc National de Virunga où l’on rencontre 4 autres barrières entretenues par certains éléments indisciplinés des FARDC, tout comme, ces barrières sont identifiées sur les tronçons Tongo-Kashuga, Kamuhororo, Kanyamiri- Kashali et bien d’autres confirme la société civile locale. Ces barrières seraient installées par les militaires de l’armée régulière près de leur poste et d’autres par les groupes armés actifs dans le groupement de Tongo , c’est les cas des FDLR, Les Nyantura et le Mai-mai Mazembe ,qui installent leurs bastions au nord de cette partie de la province , précisément à Mutanda et à Kihundo. Ces derniers exigeraient à chaque habitant et passager une somme allant de 200 à 500 francs¨ congolais pour chaque passe. Une situation qui ne rassure pas la population car certaines ont été obligées de quitter leurs villages de peur de représailles pour se réfugier en Ouganda précise nos sources. Contacté, le porte-parole de la 34e région militaire promet de nous dire plus, plus tard. Selon Major Ndjike Kahiko, il se prononcera après avoir eu des informations fiables quant à ce qu’il qualifie d’allégation.
Norbert Mwindulwa