Les groupes armés basés au Nord-Kivu dont AFRC de Kakule Masavi Jeteme et UPDC de Blilikoliko Mingenya Gassero soutiennent que la stabilité de la RDC dépend de la conjugaison des efforts tous. C’est pourquoi, ils appellent le Chef d’Etat à contribuer à la pacification de la province en prenant en charge ces ex-combattants en charge après leur reddition. Ils plaident pour leur intégration dans la police, les FARDC et leur insérer dans la vie sociale. Ils l’ont dit ce dimanche 05 juillet 2020 à Goma.
« Nous sommes navrés de vous le dire car depuis notre reddition à Mubambiro il y a de cela 6 mois, il se remarque une sorte de méfiance de la part de nos autorités pourtant nous avons répondu volontiers à l’appel du Président de la République» se désolent-t-ils en poursuivant qu’ils leur avaient été dit par les sensibilisateurs que : « le processus avait déjà commencé et qu’ils seront pris en charge par le gouvernement de la RDC ». En effet, ces deux groupes armés ont été sensibilisés pour déposer les armés afin d’intégrer le processus de la paix en RDC, il y a de cela six mois écoulés. Par exemple le Général autoproclamé Kakule Jeteme s’est rendu avec son groupe de 390 éléments , mais à ce jour, il n’en reste qu’avec cinq et son frère d’arme Blilikoliko Gassero en avait 280 hommes rendu volontairement, mais aujourd’hui , il lui en reste que 36 dans le site de DDRRR et d’autres sont retournés dans la brousse faute d’encadrement.
Ils doivent respecter leurs engagements
C’est pourquoi, ils appellent les autorités à respecter leur part de contrat : « nous dénonçons cette manque de prise en charge de nos hommes et de nous-mêmes, nous sommes délaissées à notre triste sort, pas de médicament, pas de nourriture, moins encore un programme spécial d’évacuation et de démobilisation » dénoncent –t-ils. En croire leur dire, il s’avère que, cette situation leur infligé par certaines autorités, a été planifié depuis le début de ce dit processus et craignent de retourner dans leurs milieux respectifs afin de renouer leurs anciennes activités qualifiées jadis par des autorités congolaises de belliqueuses. Ils confirment que les causes qui leur ont poussé à prendre des armés pour défendre les leur reste jusqu’à ce jour sa réponse car les FDLR et ADF continuent à sévir leurs familles dans les différents villages de la province du Nord-Kivu et cela au vu et au su des autorités et de la communauté internationale : « nos mamans, enfants sont violés à notre présence, nos champs pillés et nos maisons brulent devant notre force loyaliste, c’est la raison qui nous a poussé à nous défendre et défendre les nôtre » explique Kakule Jeteme avec un ton grave. Ces responsables des ex-groupes armés soutiennent unanimement qu’ils ont l’impression que, le plan de la démobilisation de l’Est de la RDC n’a jamais quitté les tables des certaines officines de politiciens véreux, qui selon eux, présentent une figure de la déstabilisation de la RDC comme ont été les cas du M23 et des ADF ainsi que d’autres groupes armés en gestation dans la région de l’Est de la RDC : « figurez-vous d’une manière illustrative, nous avons reçu de bons médicaux , mais ces derniers n’ont jamais été ou validé par aucune structure sanitaire alors que, chaque deux jours nous enregistrons cinq cas de malades » explique-t-il. Ces deux groupes armés ont fini par plaidé pour que le site de transit de Mubambiro où sont cantonnés leurs éléments soit viable et opérationnel , accélérer le processus de la Démobilisation, Décentralisation et Réinsertion des enfants et adultes qui ne sont pas éligibles dans l’armée et de les évacuer vers le Centres de formation militaire et policière pour ceux qui veulent servir le pays sous le Drapeau. Sinon, l’unique et la seule solution qui leur reste , est de retourner dans la brousse pour poursuivre avec leur auto-défense populaire envie de protéger les leur.
Norbert Mwindulwa