Une forte délégation des députés nationaux élus du Nord-Kivu et d’autres provinces sont à Goma depuis ce vendredi 30 mars 2019. Ils sont venus pour faire un état de lieu sur la situation sécuritaire qui prévaut dans cette partie du territoire national. A l’issue de leur mission ,des décisions importantes seront prises pour rétablir la paix durable en province.
Le chef de cette délégation l’honorable Norbert Eolo Eonino élu de Budjala dans la province du sud Bangui en explique « une somme dans une mission parlementaire et faisons un état de lieu de la situation sécuritaire qui prévaut dans notre province, le Nord-Kivu car cela ne fait s’aggravée c’est la raison de notre arrivée, voir qu’est-ce qu’on peut faire et trouver tous acteurs s’impliquant dans la sécurité pour en savoir plus » s’explique-t-il.
Kasekwa a émis une motion
Cette délégation est venue suite à la motion émise au sein de la chambre basse par l’élu de Goma, Jean- Batiste Kasekwa sur la situation sécuritaire préoccupent ante en province du Nord Kivu. A en croire, le chef de cette délégation, ce samedi, les députés nationaux vont rencontrer les services administratifs, la barza intercommunautaires, la presse et sécuritaires pour faire des analyses afin de trouver les voies et moyens dans le but de finir avec cette situation qui endeuille plusieurs familles à l’Est de la RDC. C’est après ces rencontres que, cette délégation pourra retourner à Kinshasa pour en tirer des conséquences et prendre des décisions face à cette insécurité qui ne dit pas son nom. A la question de savoir si, les députés nationaux n’auront pas le temps de se rencontrer avec les groupes armés pour discuter de la sécurité, la raison de leurs revendications ? L’élu de Budjala, Norbert Eolo pense que cela n’est leur mission car ils contrôlent le gouvernement et votent aussi des lois. Ils laissent donc ce travail au pouvoir exécutif a-t-il éclairé l’opinion. Ils sont une délégation de 11 personnes dont 8 députés nationaux et 3 membres du bureau de l’Assemblée Nationale. Notons qu’ils ont 6 jours au Nord-Kivu pour évaluer cette situation sécuritaire au Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa