Les élus provinciaux du Nord-Kivu hors-mi ceux de Beni et de Butembo ont fait une déclaration politique ce 27 février en cours à l’hôtel La Joie Plazza à Goma. C’est pour dénoncer comme un seul homme, l’insécurité dont la population est victimes. Ils annoncent aussi vouloir déclencher d’autres actions après cette déclaration afin de porter haut leurs voix.
« Déclaration politiques des élus provinciaux du Nord-Kivu sur la situation politique et sécuritaire qui prévaut en province du Nord-Kivu ». C’est en ces termes qu’ils ont annoncent le début de leurs actions afin de porter plus haut leurs voix pour que l’autorité puisse réagir et prendre des mesures y douanes pour protéger la population, victime des tueries de toutes sortes. Ces députés nouvellement élus en province n’ont pas attendu leurs installations à l’assemblée provinciale où ils devront normalement siéger pour dénoncer cette insécurité qui emporte des vies humaines çà et là en province et cela presque chaque jours. Unanimement, ils tiennent les taureaux par les cornes et hausse le ton en ces termes « nous élus provinciaux du Nord-Kivu, sommes profondément préoccupés par la précarité de la situation sécuritaire, caractérisée d’atrocités et multiples violations des droits humains ainsi que des divers actes des barbaries dont sont victimes des populations de nos territoires » lisait ainsi, l’honorable Prince Kihangi, qui pris la parole aux noms de tous ses collègues députés provinciaux. Dans cette déclaration, tous les six territoires de la province ont été nommément cités notamment le Lubero, Beni, Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Walikale et certaines villes de la province pour leur particularité, une insécurité aggravée.
Ils condamnent l’activisme des groupes armés
Ils ont fistuge ce qu’ils qualifient des tragédies qui se caractérisées par l’activisme des groupes armés, une collaboration vraisemblables de la cohabitation de certains éléments des FARDC avec certains groupes armés. Ils ont aussi souligné, le fait que les opérations militaires de l’armée régulières ont des effets collatéraux sur les populations civiles et également des incursions et tueries répétitives qui demeurent la routine des ADF dans Beni et Butembo. Les députés n’ont pas oublié les tracasseries administratives, militaires et policières dont leurs électeurs sont victimes dans ces parties de la province du Nord-Kivu. Au chapitre de la recrudescence de l’insécurité caractérisée par les prises d’otages a été mêmement dénoncé « les incursions et tueries répétitives perpétrés par des présumés ADF à Beni, des tracasseries de tous genres caractérisés par des multiples barrières illégales, le comportement répréhensif de certains éléments des FARDC, PNC et des agents des services spécialisés… » Dénoncent-t-ils en poursuivant que, les prises d’otages et l’insécurité tiennent des proportions inquiétantes qui selon eux, seraient facilitées par des sociétés des télécommunications. Au final, ils ont salué les efforts fournis par certains services et ont condamné par la même occasion, ces actes qu’ils qualifient d’intolérables et d’inadmissibles en interpellant les autorités impliquées dans la chaine de sécurité de prendre des mesures appropriées pour améliorer les conditions sécuritaire des populations au Nord-Kivu. Ils ont promis à la presse de déclencher une série d’activités des terrains pour faire attendre leurs voix aux décideurs à tous les niveaux.
Norbert Mwindulwa