La quatrième conférence mondiale des états partis des traités sur les commerces des armes a pris fin la semaine dernière à Tokyo, au Japon. Il a été question d’évaluer la mise en application de ce traité face à la circulation des armes légères et des petits calibres. L’ONG CRISPAL AFRIQUE a représenté la RDC à ses assises, son Directeur l’a dit à la presse ce 30 Aout à Goma.
Actuellement, la RDC traine les pieds pour ratifier ce dit traité en dépit de sa situation sécuritaire suite au phénomène des groupes armés. En quoi ce traité sur le commerce des armes a des implications sur la sécurité nationale et régionale ? Jean-Paul Matuku Munang, le Directeur exécutif de l’organisation CRISPAL AFRIQUE, a pris part à cette conférence au Japon, nous en dit plus « il faut dire qu’ici en aucun cas, le traité ne rend plus difficile la défense d’un état. En se concentrant sur le trafic illicite d’armes et des minutions, le traité contribue à protéger les frontières nationales » avance-t-il en continuant qu’il renforce les accords existants entre les états sur les questions des armes et de commerces légitimes des armes conventionnelles plutôt que de les compliquer. Jean-Paul Matuku souligne qu’en rejoignant la communauté du traité, mêmes des petits états peuvent contribuer à la sécurité régionale et un voisinage beaucoup plus paisible. Un pays ne peut pas se développer dans des situations terribles. Il ya un lien remarquable entre les groupes armés et le transfert d’armements a fait savoir, ce concitoyen. Il faut dire que, traité en question porte la mesure de réguler, de contrôler ou gouverner la question de transfert d’armements.
Norbert Mwindulwa