26 armes AK47, 382 cartouches, 39 chargeurs des munitions garnies et une importante quantité des chanvres et boissons fortement alcoolisées ainsi d’autres effets militaires, c’est le bilan d’une opération de bouclage menée par les FADRC au camp Katindo. Ces éléments sont de la 34e région militaire en collaboration avec l’auditorat militaire de camp Katindo à Goma. Le commandant de la 34e région militaire soutient que les détenteurs de ces effets militaires résidaient illégalement dans ce camp avec leurs femmes et enfants. La cargaison de chanvre, minutions d’armes et boisson fortement alcoolisée ont passé à l’incinération dans la cour de l’auditorat militaire de Goma. Le général Kamanzi François a appelé la population à collaborer avec l’armé régulière dans le but de de dénicher les détenteurs illégaux d’armes dans la ville de Goma. Le général Kamanzi a ensuite indiqué que, cette opération va se poursuivre dans tous les 18 quartiers de la ville de Goma « nous avions constatés qu’il avait des militaires et civiles qui détenaient des armes illégalement, le plus important, ce que toutes les armes doivent être détenues légalement et contrôlées. Si les militaires ne sont pas au service, ces armes doivent se retrouver dans le magasin d’armements. » Insiste-t-il en poursuivant que les civiles n’avaient pas d’armes, mais ils doivent s’expliquer, la raison de leur présence dans le camp militaire. Il faut dire que, le commandant du camp Katindo n’a pas reconnu la présence de ces civiles dans son camp. Rappelons qu’il y a une année passée, ce camp a été contrôlé par la région militaire et plusieurs effets militaires et sujets Rwandais et Burundais ont été retrouvés de découverts de cohabiter avec les FARDC dans ce camps illégalement. Le général François Kamanzi appelle la population locale à collaborer car les voleurs à main armée tuent la population et se cachent au sein même de cette dernière, d’où l’importance d’une franche collaboration mutuelle. Il promet de remettre de l’ordre dans les ménages des civiles comme il a fini de le faire au camp Katindo. Il révèle que certaines populations collaborent avec ces bandits à main armées et gardent leur arsenal militaire dans leur maison d’habitation civile pour des éventuels cambriolages. Le général François a profité de cette occasion pour présenter un groupe de quatre bandits de grand chemin qui ont cambriolé la semaine dernière un shop de transfert d’argent près de l’Université de Goma.
Norbert Mwindulwa