Une vingtaine des responsables des rédactions sont formés sur la collecte, le traitement et la diffusion de l’information en période préélectorale. La sécurité des journalistes en période des crises en fait partie des notions apprises. Ce séminaire est assuré par l’ONG JED. Il se tient du 29 au 30 Aout en cours au centre de presse de l’UNPC/Nord-Kivu.
Des différentes notions liées à la collecte, traitement et diffusion de l’information sont assurées par le point focal de l’organisation Journaliste En Danger, JED en sigle, Tuver Wundi fait le point sur l’importance de cette formation des formateurs « nous aurons deux jours des formations des formateurs , qui sont des responsables des rédactions »explique-t-il en ajoutant que, c’est pour échanger au tour des attitudes des chefs des rédactions afin d’inciter une émulation au sein des subalternes dans les rédactions, pour permettre que, ces différents journalistes produisent du bon travail sur les informations électorales. Ce responsable de JED à l’Est de la RDC soutient que, cet exercice peut également outiller les rédacteurs en chefs et les directeurs de publication des journaux sur les différents mécanismes tant nationaux et internationaux des protections des journalistes. Une occasion en or pour ces responsables de rédaction de se remettre à niveau souligne Jeremy Kihambu, l’un des participants et rédacteur en chef à la Radio Taina « c’est une opportunité pour nous de revenir sur une certaines notions de notre métier déjà oubliées et de bien servir notre public, aussi nous sécurisés nous-mêmes car, la sécurité des journalistes, c’est lui –même d’abord avant que les services de sécurité en font pour nous » déclare-t-il. A la question de savoir, si le journaliste est en danger à cette période préélectorale ?, Tuver Wundi rétorque, oui car selon lui, le danger reste permanant dans cette profession des journalistes, mais, il faut que les chevaliers de la plume le reconnaissent « il faut savoir d’où peut provenir ce danger afin de se mettre à l’abri car le JED est en train d’enregistrer ce danger avec des différentes facettes dans l’exercice de métier du journaliste ». Tuver Wundi pense qu’il y a une conscience à interpeler, c’est pourquoi, il appelle ses pairs à la prise de conscience de tout un chacun. Il faut dire que, cette formation des formateurs est l’œuvre de l’ONG Journalistes en Danger avec l’appui technique et financier de Reporters sans Frontières.
Norbert Mwindulwa