Notre quotidien se marque par la manifestation de nos sentiments, émotions et surtout l’affectation de notre mal être. Ainsi, la vie de l’être humain est plus affectée, négativement bien sûr, par le mal qui, dans une société, brise des bonnes relations.
Par contre, le mal ne fait qu’accroitre le conflit tribal, conflit armé, conflit foncier, conflit d’intérêt… Le pardon n’est-il pas l’un des antidotes contre ces multiples conflits qui gangrènent les Nord-kivuciens ?
Pour arriver au pardon qui a comme aboutissement le rétablissement de la situation détériorée, voici ce que nous propose le Panel des Journalistes Scientifiques pour la Paix, le Développement et les Droits Humains :
Premièrement, l’on doit reconnaitre son état de péché, en se mettant à la place de celui qui vient de commettre une faute. On se rendra vite compte que l’on a besoin d’être pardonné et ainsi qu’on soit intégré dans la communauté.
En second lieu, on devra reconnaitre sa part de responsabilité dans la résolution des conflits. Le grand Maître, Seigneur Jésus-Christ dit : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre père céleste vous pardonnera aussi… » (Matthieu 6 :14). Chaque membre de la communauté a le devoir de pardonner pour qu’il soit pardonné à son tour.