Les élections sont reportées au 30 décembre en cours. Pourtant initialement prévus le 23 décembre. La CENI annonce les difficultés techniques liées à l’incendie survenu la semaine dernier dans un entrepôt à Kinshasa. Le sinistre aurait détruit une grande partie du matériel électoral destinée à la capitale de la RDC. Il y avait des machines à voter et des millions des bulletins de vote. Ce report crée de l’incertitude dans le chef des certains. Ils pensent que les 7 jours donnés Corneille Naanga sont très courts compte tenu des défis logistiques qui restent à relever.
Est-ce que, sept jours suffiront-ils pour rattraper le retard accumulé par la Commission Electorale Nationale Indépendante dans sa préparation des élections en RDC ? Beaucoup de congolais se posent cette question à Goma comme dans d’autres provinces de la RDC. Oui rassure le président de la CENI avant-hier au cours de sa conférence de presse tenue à Kinshasa. Corneille Naanga a entièrement imputé ce report à l’incendie qui a ravagé la semaine dernière l’entrepôt de la CENI à Kinshasa. Rassurant que, c’est un cas de force majeur mis à l’écart des élections auraient pu se tenir ce dimanche 23 décembre 2018 comme prévu à Kinshasa et dans la RDC en général, mais les informations qui viennent de l’intérieur via des agents proches de la CENI sur l’état réel du matériel électoral laisse en doute plus d’un congolais. L’absence des kits sur place pour former les responsables des bureaux de vote, absence également des clés USB pour configurer certaines machines à voter sans omettre dans certaines provinces où les convois des matériels seraient bloqués sur les routes ou encore selon certaines indiscrétions , le matériel arrivé à bon port , mais qui ne l’est pas . Dans ce contexte plané des plusieurs doute, les 7 jours donnés par Corneille Naanga semble peu, même irréaliste estime un acteur de la société civile à Goma. Ce dernier n’a pas caché son scepticisme en expliquant qu’un report plus long aurait ouvrir le débat sur la légitimité des institutions en place. Une légitimité qui selon lui, ne tient qu’à un accord arraché au stratagème politicienne il y a de cela deux ans et prévoyait les élections avant la fin du mois de décembre 2017
Norbert Mwindulwa