La MONUSCO à travers sa section conduite et discipline vient d’assister ce mardi à Goma dans le quartier Budjovu dans la commune de Karisimbi à une cinquantaine de personnes exposées aux abus et exploitation sexuelle commises par le personnel des Nations Unies. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des responsables de la MONUSCO ainsi que des cadres des bases. Elles ont appris un métier et ont été satisfaites de leurs kits.
Les bénéficiaires ont appris pendant une période de six mois la couture, la pâtisserie ainsi que la coiffure. C’est à travers une ONG locale dénomée ‘’Samani ya Mazingira’’, en français ‘’ la valeur de l’environnement’’. Elles étaient, des femmes et des jeunes filles dont l’âge moyen vari entre 18 et 30 ans. Ces victimes ont été identifiées par la section Conduite et discipline de la MONUSCO, des victimes des abus et exploitation sexuelle commis par le personnel des Nations Unies identifiés comme des contingents Sud-Africaine et Malawite.
Il faut que ces victimes soient autonomes
Selon le Chef de bureau Intérimaire de la MONUSCO à Goma, ce projet d’assistance à cette cible, vise l’autonomisation de ces bénéficiaires. Julius Fondom pense qu’il ya certaines pratiques carrément interdite à la MONUSCO : « un homme ou une femme travaillant pour la MONUSCO ne doit pas avoir des relations sexuelles soit avec une femme ou un homme » déclare-t-il. Prenant la parole, l’une des bénéficiaires à ce projet n’a pas caché sa satisfaction. Deborah Bigirihimana a bénéficié d’un kit d’équipement en coiffure, elle ne café pas son soulagement : « cette formation nous a été utile car nous avions apprises un métier pour toute la vie et avec mon salon de coiffure, désormais je serais utile pour ma communauté et pour mon pays, je voudrais dire merci beaucoup à la MOUNUSCO pour ce geste posé à notre faveur » se réjouisse-telle. Il faut dire que le coût de ce projet s’est élevé à 360 000 dollars Américains et couvre ces dites activités dans six zones ciblées, il s’agit notamment de Beni, Goma, Bunya, Bukavu, Kalemie et Kavumu dans le Sud-Kivu toujours.
Norbert Mwindulwa