Vulgariser la loi relative aux violences sexuelles et afficher les tarifs légaux dans les cours et tribunaux, que les autorités civiles et militaires usent de leur rigueur pour condamner les bourreaux…entre autres recommandations pour plus de 30 autorités conviées à cette sensibilisation. C’était le 26 Juin encours à la maison de la femme, Organisée par 15 O.S.C. sous un soutien financier de Freedom House et USAID.
A en croire Méschac Nakanyenge, le président du comité de pilotage de la plate-forme de 15 organisations de la Société Civile OSC en sigle, sensibilise depuis cela 3 mois les différentes couches de la population pour lutter contre les violences sexuelles faites à la femme. Ce 26 juin encours, la nouveauté était la sensibilisation des autorités politico-administratives et judiciaires sur le jugement rendu et en faire un plaidoyer auprès d’eux, dans l’objectif que, les décisions de la justice soient exécutées et que les victimes des violences sexuelles à leur tour, bénéficient d’une repartions juste et équitable. Interrogée , madame le bourgmestre de la commune de Karisimbi a promis séance tenante de s’engager depuis aujourd’hui, à faire appliquer strictement l’exécution de ce genre des jugements à la commune qu’ elle dirige, Brigitte Mbahike dit plus « je viens de signer un engagement pour m’impliquer dans le suivi de l’exécution de ces décisions et me rassurer que tout se passe comme prévoit la loi en matière des violences sexuelles car, trop, c’est trop » insiste-t-elle. Signalons que ces Organisations de la Société civile sont parvenues à réaliser depuis trois mois, 10 ateliers de sensibilisation pour une couche importante de la population notamment les couples mariés, des étudiants, des autorités coutumières, politico-administratives et judiciaires en fixant sur leur cible un message essentiel, celui d’un combat d’ensemble pour lutter contre les violences sexuelles faites à la femme et l’interdiction stricte de l’arrangement à l’amiable. Ces acteurs de la société civile projettent prochainement faire le suivi de réparation des jugements exécutés. Ces activités ont eu avec l’appui technique et financier sans faille de FREEDOM HOUSE et USAID.
Norbert Mwindulwa