Congo Peace Network a réuni les femmes et jeunes filles au festival Amani ce 15 février 2019. C’était dans une tribune d’expression citoyenne afin de savoir quel rôle doit jouer cette dernière afin de s’impliquer activement dans la gestion de la Chose Publique. Les intervenantes ont rebondi sur leur rôle et les stratégies efficaces pour y parvenir. Tout est fini par une ambiance festive.
Wilson Mupekase, Assistant au programme en charge de justice et Droits Humains à Congo Peace Network a joué la police de débat à cette tribune d’expression citoyenne de ce jour. Elle a été organisée dans le cadre de la célébration des danses et chants pour la paix au Festival Amani qui tient pour sa sixième fois à Goma, sous le thème : de « l’implication de la femme et de la jeune fille dans la consolidation de la paix ». Cette organisation non gouvernementale a voulu échanger avec cette catégorie des personnes pour l’impliquer dans la gestion de la chose publique a fait savoir à l’assistance l’orateur du jour. Pour Congo Peace Network les résultats du 30 décembre 2018 ont été éloquents. Les femmes n’ont pas été votées par leurs semblables à Goma. C’est la raison qui l’a motivé de les conscientiser « nous nous interrogeons sur le pourquoi de cet échec alors qu’il y a actuelle en RDC plus de 52% des femmes qui devront voter leurs paires ?’ » se demande-t-il en ajoutant que, mêmes les 30% prévus dans la constitution de la République pour la promotion de la parité n’ont pas été atteints. C’est une motivation de plus qui a convaincu Congo Peace Network d’impliquer la femme et la jeune fille, la stimuler afin de l’amener à s’approprier la gestion au sein de nos familles, mais aussi dans les institutions de la République Démocratique du Congo. Cette organisation qui prône les Droits de l’homme, l’égalité des chances, la promotion du genre et l’éducation électorale…et veut que, prochainement la femme se retrouve dans les instances de prise de décision à un pourcentage plus élevé.
La femme est compétente aussi capable
Me Wilson Mupekase revient de plus sur leur objectif « la femme est victime de la mauvaise gouvernance, la violence sexuelle dans les différents milieux et à ce jour Congo Peace Network veut que la femme comprenne qu’elle a un grand rôle à jouer au sein de notre pays, dans le but de gérer ensemble avec leurs partenaires homme. Car elles sont compétentes, capables et peuvent contribuer pour que la démocratisation de la RDC soit une réalité » insiste-t-il.
La femme doit s’impliquer pour la recherche de la paix
Cette idée est appuyée par Madame Bauma Linda Joëlle, la chargée des relations extérieures et de VIP au festival Amani. Elle a rebondi sur le thème du Festival Amani pour cette année ‘’ l’implication de la jeune fille et de la femme dans la consolidation de la paix’’. Elle pense que plusieurs filles se trouvant au festival croyant qu’elles viennent seulement s’amuser, danser ou voir des artistes, mais elles ne comprennent pas encore aussi la raison d’organisation du Festival Amani. « C’est pourquoi elle doit comprendre notre démarche, nous l’impliquons directement dans la démarche de la construction de la paix, qu’elles comprennent sa place dans le festival et dans la communauté » insiste-t-elle en continuant que, la femme ou la jeune fille doit être utile au pays en gérant aussi des questions qui minent le quotidien de la population. Elle appelle ses paires à avoir confiance en elles –mêmes et surtout de l’estime de soi. Bauma Linda soutient que, la femme congolaise est forte, capable de changer les choses car elles sont nombreuses en termes des pourcentages pour mieux être représentatives, gérer la RDC et de la redonner sa grandeur. De fil en aiguille , Maître Nelly Lumbulumbu, la deuxième intervenante dans ces échanges à quant à elle, rebondir également sur le rôle de la femme dans la gestion de la chose publique tout en énumérant quelques des stratégies pour que tout change notamment leur adhésion aux partis politiques, soutenir la candidature des femmes entant qu’opératrices politiques , elles doivent avoir du charisme, la vision d’exercer ses fonctions avec plus de compétences, d’engagements , penser et rêver grand, s’encourager entre elles et aussi appliquer les principes liés aux genres a-t-elle soutenue. L’ambiance a été bon enfant et la tribune s’est clôturée par le jeu des questions –réponses, où, les intervenantes ont répondues avec succès aux questions des participants combien pertinentes.
Rose Kashala