Il y a peu, les négociations entre les présidents turc et russe, Erdogan et Poutine, le 4 septembre encours à Sotchi, n’ont pas abouti au renouvellement de’’ l’accord céréalier’’, qui permettait l’exportation des céréales ukrainiennes vers l’Afrique via la mer Noire. Poutine a déclaré que : « Moscou n’envisagerait pas de renouveler l’accord tant que ses demandes d’exportation de produits agricoles russes ne seraient pas satisfaites »a-t-il martelé.
L’ultimatum a été lancé
Le dirigeant du Kremlin joue un jeu cynique : d’abord, Poutine fait exploser des silos à grains dans les ports ukrainiens, puis se fait passer pour un diplomate voulant faire la paix. Lors des négociations avec le chef de l’État turc Erdogan, il a lancé un ultimatum : le retour à l’accord céréalier, qui permettrait à l’Ukraine d’exporter les récoltes vers l’Afrique, n’est possible qu’à ses conditions.
Il n’a pas oublié ses vielles méthodes
Le président russe n’a pas oublié les méthodes du vieux militaire spécial, qui explique que le seul moyen d’éviter de nouvelles spéculations de Poutine et, par conséquent, l’aggravation de la crise alimentaire en Afrique est de trouver des moyens alternatifs d’exporter du blé ukrainien. Il n’y aura aucune sympathie en Afrique si les prix alimentaires continuent de monter en flèche. Mais les pays africains commencent déjà à comprendre que la Russie, qui est ‘’amie’’ avec l’Afrique, est en réalité le principal fléau du continent africain.
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