Kisangani : les Boyomais réservent un accueil glacial de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle

Après cette veillée électorale ce 10 janvier 2019, la ville de Kisangani dans un calme hors  commun. Pas d’brillances  particulières dans les rues de la ville après la publication des résultats provisoires  des élections présidentielles par la CENI.  La circulation est normale, pas des mouvements inhabituels  de la population comme cela  été  vécu  pendant la période de la campagne électorale dans  cette ville martyr lors du passage des grandes figures de l’opposition politique dans le ville de Boyoma Singa Mwambe à l’instar de Martin Fayulu  et Félix Tshisekedi. Ce même mouvement excessif de la population avait été observé lors du passage du candidat du Front Commun pour le Congo, Emmanuel Ramazani Shadary. Toutefois, on a remarqué des groupuscules des populations qui se forment çà et là , aux côtés des rues ou dans certaines parcelles  discutant ainsi l’actualité de jour , dont l’élections de Félix Tshisekedi à la tête  du pays , qui visiblement est accueillie froidement. On remarque que la population Boyomaise a réservé un accueil glacial à cette annonce  de la CENI portant FASHI  à la tête de la RDC ; ceci pourrait  s’expliquer selon les avis des observateurs lucides, par le fait que la population de Kisangani avait voté massivement pour Martin Fayulu au regard des résultats qui avaient été affiché devant les différents bureaux  de vote  de la CENI. Ici la plupart des électeurs et candidats ne comptaient qu’à la victoire de N0 4 à la présidentielle, qui reste désormais une illusion. Car cela ne tienne, quelques personnes interrogées  dans les rues de la commune de la Makiso, nous ont confié que l’essentiel est fait . Pour elle, l’essentiel étant le changement de régime  avec l’avènement d’un opposant capable de changer  le cours de l’histoire de la RDC. L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi  à la magistrature suprême apporte un nouvel air, des nouveaux horizons  et l’espoir d’un peuple de sortir  de la pauvreté et de la misère  a jouté le politologue Fiston Bwanya Nyeleme, qui selon était devenu son lot quotidien.
Félix Abosa/Kisangani

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