De centaines des jeunes venus des mouvements citoyens et de la Société Civile dont la LUCHA ont organisé le samedi 22 janvier encours, une journée dite de « deuil collectif » afin de rendre les hommages aux victimes de l’insécurité caractérisée par des tueries des civiles en province du Nord-Kivu.
Une présence remarquée dans la foulée, c’est celle du Député National, Josué Mufula, Venu de Kinshasa pour la circonstance. Cet élu de la ville de Goma, une ville secouée par des tueries en cascades a voulu compatir ensemble avec les tiens. Habillé en noir avec des bougies allumées à main, le Député National Josué Mufula s’est joint à ses pairs jeunes pour également dénoncer l’insécurité dans son fief électoral « Je condamne ces énièmes tueries, elles sont de trop et prennent de l’ampleur très inquiétant dans la ville de Goma dont la plupart, ce sont des jeunes qui en sont des victimes » déclare-t-il. Il pense par ailleurs, avoir proposé des pistes de solutions au gouvernement de la République afin d’éradiquer cette insécurité. Toutefois, l’élu Goma déplore par de voir que : « Ces pistes de solutions restent en souffrance malgré les morts qui continuent à s’enregistrer dans la ville de Goma » a-t-il dénoncé et de continuer que j’avais proposé à Kinshasa qu’on puisse établir la peine de morts, on vous rattrape en tant que bandit à main armée ayant tué un innocent et vous met au stade comme. Cette pratique a été expérimentée à l’époque du président Mzee Kabila et on vous a bas. Avec cette pratique , je sais que les criminels vont cesser de commettre leurs forfaits en ôtant des vies humaines souligne l’honorable Josué Mufula.
Des manifestants arrêtés
Peu avant cette manifestation des jeunes de Goma, elle a été dispersée par les éléments de la police congolaise dans le but de vouloir maintenir de l’ordre, mais cela, sans succès. Des sources proches de ces mouvements citoyens disent qu’ au moins quatre personnes ont été arrêtées ce samedi 22 janvier à Goma au Nord-Kivu. La Police Nationale Congolaise à usager des bombes lacrymogènes et balles à caoutchouc pour disperser les manifestants, un acte qui sera condamné par le député national Josué Mufula. Lors de son interview accordée aux medias locaux et internationaux : « Si un frère d’ici à Goma décède, vous allez m’interdire de faire le deuil ?, à ce que je sache, les gens n’ont pas manifesté violemment, les jeunes gens ont voulu simplement organiser un deuil collectif et rendre hommage à ces âmes qui ont été fauchées et vous leurs interdisez de manifester c’est inadmissible » déplore-t-il.
Une insécurité persistante
Depuis le début de l’année 2022, plusieurs cas d’insécurité dont les banditismes urbains, des vols nocturnes, des Kidnappings et autres sont enregistrés ces derniers temps dans cette ville et cela, malgré l’administration militaire instaurée par le Président de la République depuis le mois mai dernier. Au moins 4 personnes ont été tuées par balles, par des hommes armés au cours de la semaine dernière. Des sources proches des familles des victimes, aucune enquête n’a été ouverte pour tenter dévoiler les auteurs de ces assassinats déplore un militant de la LUCHA. Pour l’heure, certains acteurs politiques continuent à exiger la fin de cette mesure exceptionnelle décrétée au Nord-Kivu et en Ituri., mais la réponse à leur requête tarde toujours à se concrétiser quand on sait que, le Président Félix Tshisekedi a promis de lever cette mesure le jour où la paix et la quiétude se feront sentir dans cette partie orientale de la RDC
Félix Patrick Abely