Lutter contre la désinformation autour de la vaccination contre la COVID-19. C’est l’objectif de la campagne menée par le projet ‘’ Rut 2.0 ou encore enraciner la confiance dans la communauté’’ notamment dans les Tanganyika, Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri. Le Chef de Projet, Mr David Kalenda Mukendi l’a expliqué largement ce 11 mai 2022 à Bunya où il a été en mission. Le Projet est chapoté par l’INTERNEWS en collaboration avec UCOFEM et POLE INSTITUTE, sous le financement d’ USAID.
Selon le Chef de ce projet, David Kalenda, lutter contre les rumeurs autour de la vaccination contre la COVID-19 est partie d’un constat selon lequel, il y a plusieurs info-demies et cette campagne vient donc lutter contre plusieurs rumeurs, fausses informations circulant dans les réseaux sociaux. Celles-ci quittent souvent les réseaux sociaux pour prendre le couloir traditionnel, c’est- à- dire de bouche à oreille. David Kalenda en parle plus : « Ce projet vient dans le but de pouvoir apporter une réponse à ce fléau des info-demies. Un projet qui va être implémenté dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, du Tanganyika et celle de l’Ituri » explique-t-il en poursuivant que, dans leur plateforme, ils sont avec d’autres Organisations Non Gouvernementales. Avec bien sûr le financement d’USAID passant par l’INTERNEWS qui a le lead avec dedans Pole Institute et UCOFEM.
Elles ont droit à la meilleure information
Pour notre source, c’est vraiment une réponse aux folles rumeurs, pour que les citoyens ordinaires dont la population déplacée des guerres, personnes vivant avec handicap, des femmes et autres , en un mot des personnes vulnérables puissent avoir accès à la bonne information. A la question de savoir qu’est ce qui serait à la base d’empêcher les vulnérables énumérés ci-dessous à pouvoir accéder à la bonne information , David Kalenda Mukendi rétorque en ces termes : « Il y en a plusieurs rumeurs dont la plus part sont liées à ce vaccin de la COVID-19 , C’est par exemple des personnes qui parlent que ceux-là qui ont eu le vaccin , mourront dans deux ans . D’ autres pensent qu’ils deviendront impuissants en obtenant ce vaccin ou infertiles » explique-t-il en soulignant qu’ils trompent les gens que, les femmes ne pourront plus faire d’enfants . Des hommes ne seront plus prolifiques et ces sales informations n’ont jamais été contredites par aucune radio , télévision moins encore diffusées au travers ces canaux des communications de masse.
Il y a un faux complot au tour du vaccin COVID-19
Ce responsable regrette comment ces genres d’informations circulent abondamment dans les réseaux sociaux, Facebook, WhatsApp, instragram, télégramme et prennent et prennent des allures très inquiétantes par le truchement de ce canal de communication traditionnel, celui de bouche à l’oreille. Il a soulevé également la théorie du complot dans ces folles rumeurs car disait-il , beaucoup soutiennent que la COVID -19 est une maladie des blancs, qui ne concerne aucunement pas la race noire . D’autres pensent que la COVID-19 est satanique a soutenu mêmement Cosmas Mungazi, un spécialiste en communication de changement de comportement et enseignant d’Universités dans ce même domaine.
Il faut changer la mentalité pour avancer
C’est la raison pour laquelle, ces organisations citées comptent changer la perception de la population Iturienne en la convainquant pour cette vaccination contre la COVID-19 et travailler avec leurs partenaires locaux dont les organisations des jeunes, féminines afin de faire une sensibilisation porte à porte qui passe aussi par la tradition orale : « Dans cette sensibilisation, nous ne faisons pas le hasard. Nous ne nous réveillons pas tôt matinal pour le faire, mais nous faisons d’abord le monitoring des réseaux sociaux sur ces info-demies circulant dans la communauté de bouche à l’oreille par rapport au problème constaté, des rumeurs en vogue de circulation » explique le patron de la Radio Pole FM et chef de ce projet .
David Kalenda ajoute qu’ils le font par rapport au déficit d’informations qui existe et de ce fait, ils mettent en place une stratégie de communication, une action indirecte et directe avec leur partenariat via des Organisations Locales qui passent par une mobilisation, sensibilisation en fonction des données récoltées.
Avec INTERNEWS, une enquête est menée pour réunir des données sur cette info-demie qui existe dans la communauté et sur base de celle-ci, ils produisent des messages, des émissions radiodiffusées ou Télédiffusées s’inscrivant dans le cadre de la Communication pour le Changement de Comportement.
Au final, de bonnes informations sont partagées
En définitive , les jeunes vont devoir partager de bonnes informations dans les réseaux sociaux, dans les mêmes canaux de communication que les détracteurs du vaccin COVID -19 utilisent pour détruire l’engouement qui avait en défaveur de la vaccination. Donc, ce sont les mêmes canaux de communication dont réseaux sociaux qu’ils utilisent pour rétablir la vérité. Au finish, ces organisations dont Pole Institute, UCOFEM et autres bénéficient de l’expertise de la Division Provinciale de la Santé , pour mener à bon port leur sensibilisation. C’est pourquoi, elles ont accepté sagement que dans des questions liées à la Santé Publique , elles feront toujours appel aux experts de la DPS , ceux du Programme Élargie de la Vaccination et à l’Equipe de Riposte impliquée dans la lutte contre la COVID-19. Un ensemble des stratégies de communication a été mise en œuvre pour faire en sorte que, la vaccination contre la COVID-19 soit une réussite totale dans les quatre provinces précitées par David Kalenda Mukendi.
Nestor Mirungi depuis Bunya et Norbert Mwindulwa