L’application de la Résolution 1325 pose encore des sérieux problèmes en RDC en général et à Goma en particulier, c’est la raison pour laquelle, le Mouvement Rien Sans les Femmes a pensé ce vendredi 23 décembre 2021 à Congo Uni Hôtel. Réunir les efforts de tous pour voir à quelle mesure, chacun de ses partenaires peut donner de sa part de contribution pour qu’ils arrivent à supprimer les Violences Sexuelles basées sur les Genres. Tout le monde se dit prêt à donner les meilleurs de soi.
A en croire Me Yann Katina, gestionnaire de la clinique juridique à la Maison de la Femme du Nord-Kivu, la contribution de tous s’avère importante et la 1325 leur donne tous les ingrédients pour y parvenir. Il est revenu sur le condensées de la Résolution 1325 des Nations unies, les VBG, la déférence de certains concepts dont les sexes et les genres, les différentes formes et types des VBG et en a parlé des conséquences graves sur ces Violences basées sur les genres et ses mécanismes de prise en charge et ses préventions. A la question de savoir quel est l’essentiel de la matière apprise par ces femmes à ce jour ?
La lutte contre les inégalités sociales plus que nécessaire
L’orateur du jour a répondu à ces termes : « La manière dont la société comprend la femme ainsi que l’homme, il faudrait comprendre que nous luttons contre les inégalités sociales entre les hommes et les femmes » explique-t-il en poursuivant. Pour notre source, des avancées significatives sont enregistrées dans ce sens, mais il reste encore beaucoup à faire, les organisations féministes telles que Rien Sans les Femmes continuent à vulgariser sur des nations juridiques dans le but de faire en sorte que tout monde parvienne à aider la communauté à la mise en œuvre de cette prévention.
La promotion de la femme réunie tout le monde
De ces mêmes idées, le Député Provinciales Prince Kihangi soutient que l’humanité entière puisse participer à soutenir les femmes contre les VBG et la province du Nord-Kivu vit un contexte particulier en termes des Violences Sexuelles et basées sur les Genres. Il en parle : « La femme du Nord-Kivu vit dans des zones en conflits, celles de haut risque et devons plus réfléchir sur l’amélioration de la situation de la femme au Nord-Kivu car elle est particulière et savoir comment la protéger. Au-delà de tous disent sur ces instruments car semble-t-il qu’elle est exposée à beaucoup de risques, ces participants étaient en train d’évaluer les différents instruments juridiques existants sur la protection de la femme et la promotion de ses droits.
Il y a certes, la Résolution 1325 et d’autres instruments Juridiques qui la protègent, mais, ce député se pose la question de savoir où en sommes –nous avec tous ceux-ci ? Dans la pratique, est-ce que, la femme jouit de tous ces droits consacrés dans notre constitution ? Ces participants étaient en train de passer en revue ces instruments et leurs applicabilités dans nos provinces. Entant qu’élu provincial, Prince Kihangi pense qu’il serait mieux de s’y investir pour participer à la meilleure applicabilité de ces lois dans le but de protéger la femme, à la promouvoir et à la sécuriser.
L’initiative de Rien Sans les Femmes semble meilleure pour Prince Kihangi car cette organisation les met devant une épreuve pour qu’ils endossent cette initiative entant que, députés provinciales : « Nous sommes en plein discussion et lorsque comprenions la situation de la femme sur les VGB et devons transformer l’idée de ce mouvement féministe en proposition d’édit, ainsi la soumettre aux collègues aussitôt que les activités vont reprendre à l’Assemblée Provinciale » promet-il.
Par ailleurs, Maître Generose Wenga, la chargée des questions Juridiques à la Dynamique des Femmes Juristes a ajouté que, l’apport de la femme, elle-même dans cette lutte est importante et c’est ce que font ces mouvements féministes et d’autres de ses partenaires. Cette Juriste soutient que l’appui des autorités établies est aussi impérieux car l’application de la loi à la matière devra être soutenu par ces autorités administratives, judiciaires ainsi que la communauté, qui doit faire sa part, celle de respecter cette loi : « Des femmes s’emploient à des sensibilisations, consentissions et aujourd’hui , c’est le tour d’encagement des hommes car ils sont plus nombreux et ce sont eux qui prennent les postes de prises des décisions » déclare-t-elle en appelant plus , ces autorités à entrer à fond dans cette lutte afin d’aider la femme à jouir de la totalité de ses droits , participer dans les questions de la paix et de la Sécurité.
Junior Akilimali