Les Conflits de terre arable déciment plusieurs vies humaines des populations en territoire de Masisi. Le dernier cas en date est celui de Kasereka Kaboyi retrouvé tué ce 13 juin 2019 sur l’ordre d’un colonel indiscipliné des FARDC, du nom de Basile Kanuma dans notabilité de Bukanika, groupement de Kamuronza, dans la localité de Maleye à plus de dix kilomètres de Sake.
Selon le frère de la victime, Shukuru Kiziti leur frère s’est rendu dans son champ pour cultiver, c’est alors qu’il sera intercepté par les gardes de ferme de l’officier militaire Basile, habillés en tenues civile , mais portant des armes à feu pour sécuriser la terre qu’il aurait confisqué la population de ce groupement. Shukuru Kiziti en parle « trop c’est trop, car c’est la deuxième personne a être tuée par ordre du Colonel Basile Kanuma, l’homme qui a confisqué la terre de nos parents. Un village entier qu’il a transformé à son ferme » déclare-t-il en poursuivant leur frère serait mort ce vendredi 13 juin 2019 à 10heures.
Une femme a vécu l’évènement
Pour une femme qui a était occasionnellement témoin de l’évènement, la victime aurait fait des discussions avec certains des gardes de ce ferme et les chasser de continuer à envahir leur terre. Prisent en colère ces soldats habillés en tenue civile avec des armés à feu ont appelé leur chef au téléphone pour savoir qu’est-ce qu’il faut faire contre cet homme « ils ne s’avaient pas si j’étais à leurs côtés en train de les écouter quand ils étaient en discussion, après ce coup de fil, les militaires en civile ont chargé leurs fusils, c’est alors que Kasereka Kaboyi tenter de fuir, mais sans succès » explique-t-elle sous couvert d’anonymat en poursuivant que, deux balles lui seront logées dans ses jambes. Ce témoin oculaire de l’évènement, une femme dit être sauvée de justesse par le miracle de Dieu car les bourreaux de Kasereka Kaboyi ont essayé de mettre également fin à vie pour effacer les traces. Elle sera cachée dans la brousse et va informe les hommes de son village. Visiblement la victime Kasereka a été ligotée, étranglée et décapitée par des machettes dit des sources sanitaires de la place. Ils ont fait un constat avec une équipe des journalistes venus de Goma pour cet effet.
Il y a risque de déclencher une guerre civile
La population de ce village craigne pour un début d’une guerre civile entre l’ethnie Hutu de Masisi et celle de Hunde. Pour eux, ils étaient déjà dans une cohabitation pacifique très fragile avec leur concitoyen, mais ces tueries viennent de nouveau réchauffer les esprits entre communautés. Avec la tension qui a prévalue à Sake ce samedi, barricades des routes, des pneus brillés et des messages des haines entre les deux ethnies, il y a lieu de noter que, les conflits restent perceptibles ne font que commencer entre ces deux peuples dans cette partie du territoire de Masisi au Nord-Kivu. Il faut dire que, la victime Kasereka Kaboyi laisse derrière lui, une veuve et dix enfants inconsolables. Pour l’heure, le corps de la victime a été conduit à Sake pour d’autres autopsies médicales. Nos sources soulignent que, le colonel Basile n’est pas à son premier forfait, il l’aurait tué aussi le frère aîné de sa nouvelle victime Kasereka dans les mêmes circonstances. Tous nos efforts ont été vains pour avoir la version de fait de la partie mise en cause.
Pierre de la Monte