Ce que l’on craignait est arrivé, la xénophobie a remporté l’une des filles de la République Démocratique du Congo. Par ce que c’est bien lui qu’on en a parle, Grâce Kombe Mwayumba , teint chocolat , la trentaine révolue , mère de deux enfants a été tuée lâchement ce 21 décembre 2021 par des jeunes gens foux de rage et très en colères non identifiés dans la 16e avenue N0 13 , commune de Kabondo en ville de Kisangani.
Selon des sources proches de la Police Nationale Congolaise, sous commissariat de Kabondo, cette dernière a été soupçonnée d’être un sujet Rwandais et a eu beaucoup de menaces de suite de ce que ses détracteurs qualifient d’une femme Tutsi d’origine Rwandaise vivante à Kisangani. En croire , le Chef de quartier Adjoint , cette jeune femme a même signalé ces menaces venues des personnes non identifiées dans son quartier, mais celles-ci ont été négligées, Rachid Assani en parle : « Cette victime a été tabassée, giflée pour la première fois lorsqu’elle revenait du marché de la Nsélé , ses bourreaux la qualifiaient d’une Rwandaise Tutsi car elle se ressemblait à leur morphologie » témoigne-t-il en soulignant qu’elle était venue se plaindre le 6 Juillet dernier dans son bureau de quartier en pleurant. Fort malheureusement, ces menaces n’ont pas été prises en considération par les responsables Etatiques confie Fiston Bwanya Nyeleme, un habitant de ce même quartier qui a été témoin de cet incident malheureux : « La faute appartient à nos chefs et notre police, pourquoi quand cette femme est venue au bureau du sous –commissariat de la police , ils n’ont rien fait, maintenant l’inévitable est arrivé » dénonce-t-il en soulignant que, Mademe Grâce Kombe serait encore en vie si et seulement si, la police n’avait pas banalisé ses menaces de mort.
Le corps sans vie a des marques de violence
Interrogé sur les circonstances de sa mort , le Docteur Jean-Luc de la Clinique Barlovate souligne que, des enquêtes menées après la mort de cette jeune femme révèlent qu’elle serait succombée de suite des coups et blessures graves car le corps sans vie de Grâce Kombe Mwayuma a des marques des blessures causées au bas-ventre , sa langue est dehors de sa bouche comme une personne qui a été étranglée , elle a des blessures sur les pommes de ses mains et à ses genoux et autres.
Sa famille vit en clandestinité
Depuis lors , la famille de la victime vit avec peur au ventre et ne sait pas à quel saint se voué par ce que les menaces dont elles sont victimes sont banalisées car tous celui qui a la morphologie Rwandaise serait en complicité avec les rebelles du Mouvement du 23 Mars , M23 très actifs dans la partie Est de la République Démocratique du Congo et les Boyomais craignent pour que leur sécurité soit mise en mal par des personnes qu’ils qualifient des Rwandais Banyamulenge, la communauté éthique dont appartenait la pauvre Grâce Kombe Mwayuma.
Sa cause a été banalisée depuis longtemps
Il faut dire que cette jeune femme a été également victime de la xénophobie de son ex-mari qui lui a abandonné avec deux de ses enfants une fille et un garçon suite à ses origines dites les ‘’ Banyamulenges’’ du Sud et Nord-Kivu. Ces derniers sont considérés en province de la Tshopo comme des mercenaires Tutsi du Rwanda par certains congolais très conservateurs. Donc, ses orphelins dont Israël Kombe et Aline Kombe devront obtenir la garde d’une personne de bonne foi de sa famille élargie pour survivre et continuer à suivre leurs études étant encore très jeunes.
Félix Abossa depuis Kisangani