Walikale : La Pisciculture paysanne, une représentativité de l’écosystème pérenne, respectueux de qualité des poissons et d’environnement

Développer la pisciculture paysanne, celle  faite au milieu des champs,  une solution durable, bon marché  pour assurer l’approvisionnement des populations rurales en poissons frais, un alternatif crédible à la pisciculture intensive. Nous avons conduit nos dictaphones  dans ce territoire le plus grand de la province du Nord Kivu, riche en flore et en faune. Nous sommes revenus avec ce reportage.

Élever des poissons au milieu  des champs sous –forme d’étangs piscicoles  voilà  ce que proposent les tenants de la pisciculture paysanne  en territoire de Walikale, en province du Nord-Kivu. Depuis  de dizaines d’années  soit plus de 25 ans l’Association Française  des cultivateurs  en fait une promotion hors-pair dans certains  pays Africains dont le Benin, le Cameroun, la RDC  et le Congo Brazza –Ville pour citer que ceux-là.

Cette culture des poissons à ces particularités

Wasso Missona, un pisciculteur  et acteur de la Societé Civile clé de Walikale  qui pense que,  la pisciculteur repose sur la valorisation des olivides dans  les plantations des cacao , des palmier à huile  et des champs de manioc  et bananes plantains : « C’est donc une pisciculture évoluant dans ces bas-fonds , des petits barrages  d’eaux  au fil de long entre zéro deux hectares à peu près ,envisageables  dans lesquels on peut cultiver  du riz, des bananes plantains , Cacao , une pisciculture intensive » explique-t-il en poursuivant que l’on gère  les empoissonnements et le  récolte  qui ne coûte rien à produire avec des productions nettes , qui vaut  d’une tonne des poissons par hectare  qui sont considérables quand on sait qu’on peut vendre par jour 250 à 350 Kgs des poissons vue la démographie actuelle de Walikale –Centre  avec bien entendu,  des conditions naturelles assez favorables.

Elle coûte moins cher

Cette production des poissons peu coûteuse suffise largement  aux consommations des villageois  et peut dégager mêmes des surplus commercialisable. Notre source parle même des poissons qui séchés et  vendus à Kisangani, Goma tout comme dans la ville de Bukavu : « C’est qui est intéressant ce que, c’est une pisciculture marchande  où nous produisons les tilapias , poissons électriques et les Bimbembe. Ceci permet d’autres calendriers des revenus  car ça   génère des recettes  qui peuvent à la longue  être équivalentes et voir mêmes dépassées celles du cacao et  du manioc vendu ici à Walikale »   informe-t-il.

La pisciculture  meilleure pour les experts

Il faut dire que, la pisciculture paysanne est une alternative à la pisciculture  intensive qui nécessite  de gros investissements mais aussi d’apporter de l’alimentation aux poissons.  Une nourriture qui est qualifiée de coûteuse , moins aussi saine  par les experts, pourtant beaucoup de ces pisciculteurs occasionnels  de Walikale souhaitent passer à l’étape supérieure , un phénomène qu’à constater  Bruno Ndjadi , un expert  à la Faculté des Sciences  à l’Université de Kisangani qui soutient qu’il est possible d’y arriver en maîtrisant la  qualité et le coût de l’alimentation  : « Beaucoup de recherches sont menées pour produire des poissons ou aliments locaux , mais aussi des aliments dépendant moins  de la farine des poissons » souligne-t-il en précisant que beaucoup de petits et moyennes entreprises  se mettent en place pour  la farine d’insectes  pour remplacer les farines des poissons dans les composition d’alimentant des poissons. Des observateurs lucides soutiennent que la pisciculture paysanne  représente l’avantage de créer des  échos systèmes pérennes, respectueux  de la qualité du poisson  ainsi que  de l’environnement.

Norbert Mwindulwa      

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