L’honorable Jean-Paul Dikuyi s’est déclaré favorable à la révision constitutionnelle initiée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, en foulant aux pieds plusieurs articles de la constitution actuelle et surtout l’article 217 qui stipule : »la RdC peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de sa souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine ».
C’était lors du meeting de vérité organisé par l’Ong Espoir et Avenir du Congo, vendredi 17 janvier, au terrain Missioni, dans la commune de Makala, à Kinshasa.
Ils ont été invités à ce meeting, son collègue honorable Diabanza et lui, comme orateurs principaux.
Ils ont, chacun à tour de rôle, parlé autour du bien-fondé de l’initiative du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, de réformer la Constitution actuelle.
À en croire l’élu de Selembao, la disposition ci-haut évoquée constitue un cadeau que les facilitateurs étrangers, qui ont été associés à la rédaction de cette constitution des belligérants congolais, dans leurs courses au pouvoir, ont voulu s’octroyer comme leur part du gateau, faisant office de leur rémunération pour leur soi-disant travail de facilitation.
Foi sur ses propos, il est question dans cet article mal intentionné, d’un projet de morcellement de la République démocratique du Congo au niveau de ses frontières avec ses voisins, dont le cas du Rwanda constitue une tentative pilote.
Jean-Paul Dikuyi a dans ce même ordre des choses balayé d’un revers de la main la mauvaise intention cachée dans cette constitution de 18 février 2006 qui situe les lois de la République démocratique du Congo dans une position de bas étage vis-à-vis des accords et traités internationaux.
Il soutient donc la détermination du Chef de l’État à donner à la République Démocratique du Congo une nouvelle Constitution.
Il croit pendant ce temps dans le caractère représentatif dont sera revêtue cette dernière au regard des aspirations du peuple congolais.
L’honorable Diabanza, élu de Matete, lors de sa prise de parole, a, après avoir soutenu à la lettre les propos de son collègue et ami, via des mots et des signes de tête approbatifs, emis le voeu de voir dans la nouvelle constitution, sous expectative, une loi qui devra stipuler que »tout congolais qui sera surpris en flagrant delit de détournement des deniers publics devra être passible de peine de mort ».
La rencontre a connu une très forte pluie, porteuse des bénédictions, devant un public kinois venu nombreux, toutes communes confondues, pour les écouter.
Ce grand rendez-vous de vérité a eu lieu, faut-il le souligner, en présence du numéro un de la commune hôte, allusion faite à la commune de Makala, en l’occurrence le bourgmestre Kafelio Ngudia Kabongo.
Il y avait parmi la foule une très forte représentation des membres de la Fondation Jean-Paul Dikuyi, ainsi que celle de veuves de l’ong Espoir et Avenir du Congo, sous la houlette de leur président qui est passé sous le voile de l’anonymat.
Ils ont été tous, les uns comme les autres, au même titre que les trois personnalités ci-haut évoquées, favorables à l’initiative du Chef de l’État de réformer la Constitution.
Saint-Germain Ebengo, depuis Kinshasa