Le 25 janvier 2025, ça sera le démarrage de la campagne de conscientisation à l’intention surtout des jeunes congolais disséminés à travers les 26 provinces de la RDC, dénommée : »ADC-SR », ce qui signifie »Au-Delà des Conflits, Soyons ces Repères’
‘.
DOCTEUR RICH KATONDWA KIMBANGU, Président de la Jeunesse du Parti Lumumbiste Unifié, a été désigné par ses trois camarades : Jonathan-David Mbombo, Hussein Titina Allah et Jonathan Kalumba, pour l’annoncer aux chevaliers du 4è pouvoir, que sont les journalistes, lors du point de presse qu’ils ont organisé à cet effet, mercredi 18 décembre, dans la salle du rez-de-chaussée de l’immeuble de la CENCO, à Gombe.
MONSIEUR JONATHAN-DAVID MBOMBO, Président de la Coalition Nationale des Jeunes Politiques et Entrepreneurs, CNJPE en sigle, doublé de Président de la Ligue des Jeunes du CNARC, entendez : Congrès National Africain pour le Réveil du Congo, a été, lui, mandaté par les trois autres pour faire le discours ayant servi de propos liminaires au jeu des questions et réponses qui a suivi.
À l’en croire, il est question dans cette campagne, riche en thématiques, de jeter les jalons de l’unité des Congolais sur lesquels bâtir un Congo nouveau.
»Il est impératif pour nous jeunes congolais de rompre avec les pratiques d’autrefois, marquées par des antivaleurs, en vue d’adopter une démarche ancrée sur à la fois des principes éthiques et des valeurs constructives », a-t-il fait savoir.
Monsieur Jonathan-David Mbombo a lancé à cet effet un appel solennel à tous les citoyens congolais à se réunir autour d’un même projet de société et à se rassembler au-delà des différences qui ne les ont que trop séparés.
»Nous appelons tous les acteurs de la Société civile, les leaders politiques, les décideurs économiques et autres à bien vouloir se réunir et agir ensemble en vue d’un Congo nouveau »
Foi sur les propos de Jonathan-David Mbombo, c’est ensemble, dans la paix, la justice, le travail et l’unité que nous pouvons transformer nos richesses en prospérités durables, à la fois pour nous-mêmes et pour l’Afrique toute entière.
Pour ce président de la Coalition Nationale des Jeunes Politiques et Entrepreneurs, cette campagne sous expectative appelle à une transformation profonde où l’ancien citoyen doit laisser la place à un nouveau citoyen à la fois engagé, responsable et porteur d’un avenir meilleur pour notre nation.
»Le probleme est dans l’homme congolais par l’entremise de ses antivaleurs », propos signé Hussein Titina Allah, Vice-Président de la Ligue des Jeunes du CNARC qui a basé son intervention plus sur la mentalité du Congolais qu’il trouve, sans prétextes apologétiques, diamétralement opposée à celle du blanc.
»LE CONGOLAIS EST LE CONTRAIRE DU CONGOLAIS », DIXIT HUSSEIN TITINA ALLAH
»Un blanc égale un autre blanc en termes de mentalité ; toujours, en termes de même mentalité, un Congolais est le contraire d’un autre Congolais », a-t-il énoncé avant d’argumenter :
»Un blanc, lorsque, par mégarde, il jette par exemple du papier dans la rue et lorsqu’il est interpellé par un autre blanc, il est vite revenu à la raison ; mais un Congolais, lorsqu’il est surpris dans la même situation et qu’il est interpellé par un autre congolais, tout ce qu’il répond à ce dernier c’est : »Est-ce que c’est toi qui va arranger ce pays ? ».
» Donc, le Congolais doit casser son mariage qu’il a contracté avec le vieil homme qui habite en lui afin de revêtir en échange un homme nouveau », a-t-il conseillé. C’est ce qui justifie même le sens du slogan »Boma Libala Wana » que veuillez trouver sur leurs affiches de communication.
Il s’agit donc en termes clairs pour le Congolais, foi sur les explications fournies par monsieur Hussein Allah, de casser son mariage avec ses anti-valeurs qui n’ont que trop siégé en lui.
»Nous devons donc avoir une même pensée positive basée sur un même contrat social »,. a-t-il suggéré.
JONATHAN KALUMBA ÉVOQUE LES ENJEUX DE L’AVENIR DU CONGO
Jonathan Kalumnba, Président du Mouvement des Congolais Nationalistes, MCN en sigle, a eu des mots forts pour annoncer avec détermination les enjeux de l’avenir de la République Démocratique du Congo. Il a, dans ce même ordre des choses, prié la jeunesse congolaise de bien vouloir conserver la RDC sur ses fondations initiales sur lesquelles nous devons nous unir au delà à la fois de nos appartenances tribales et de tout ce qui ne nous permet pas de voir le Congo sur ses bonnes perspectives.
Cet homme aux cheveux de Samson a en plus appelé les jeunes congolais à leur responsabilité générationnelle en faisant de sorte que ce beau pays nous laissé par Lumumba ne disparaisse pas, devoir de mémoire oblige.
Ce Président du Mouvement des Congolais Nationalistes croit en l’alternance générationnelle et refuse en même temps de porter le fardeau d’une quelconque balkanisation.
Pour lui, la République Démocratique du Congo devra rester une et indivisible.
Ces mots de Jonathan Kalumnba, à les entendre de près, ressemble à un groupe des mots qui ont porté la signature verbale de son paronyme Jonathan-David Mbombo, et que nous avons trouvé mieux de ramener à ce niveau du texte pour des raisons de similitude:
« Ce projet de société est celui d’un Congo uni, prospère et rayonnant. Nous voulons écrire une nouvelle page de notre histoire ; une histoire où l’unité triomphe des divisions. Plus question d’un Congo déchiré des conflits. Nous voulons un Congo avec plutôt un avenir basé sur la Paix, la Justice, le Travail et la Solidarité ».
LA CAMPAGNE SOUS EXPECTATIVE TOMBE À PIC, JUSTE AU MOMENT OÙ SE DÉROULENT DES DISCUSSIONS AUTOUR DE LA QUESTION DU CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION
La tant attendue campagne, faut-il le souligner, sera basée sur un chronogramme riche en événements, avec plusieurs thématiques, tous allant dans le sens de la défense d’une cause républicaine.
Elle vient à point nommé, juste au moment où se passent des discussions, jusqu’ici encore »pré-référendaires » autour de la question du changement de la Constitution ou non.
Jonathan Kalumba et ses co-équipiers se déclarent favorables au changement de la dite Constitution, car, à les en croire, rien ne doit demeurer archaïque. Ils conditionnent en même temps ce changement à celui de nos comportements.
« Sinon, ça ne servira à rien ! », faut-il leur ajouter foi.
Saint-Germain Ebengo, à partir de Kinshasa