Nord-Kivu : Les journalistes et influenceurs sur internet s’engagent à ne plus diffuser des messages de haine pour préserver la paix et la cohabitation pacifique dans la communauté.

La Benevolancija  a invité ce jeudi 19 Décembre  2024   à l’hôtel  Congo Uni  pour discuter sur les impacts de la polarisation, circulation  des paroles dangereuses   dans  la communauté.    Ils ont compris la leçon  du jour  et ce sont dits  ensemble, qu’ils ne seront plus  au service des diffusions  de la   désinformation, désinformation  et la  mal information.  Ils ainsi signé un acte d’engagement  pour couronner leur prise de conscience  de la responsabilité qu’ils ont chacun d’eux vis-à-vis de leur société.

Ces trois mots précités  sont au service  de la circulation des paroles de la haine  , c’est ce que confirme également le  Codonateur Chargé de plaidoyer de la Benevolancija , Cosmas Mungazi  , premier paneliste dans ses assises , qui soutient que les journalistes  doivent lutter contre ces vocabulaires  attiseurs  de feu  brulant la société  , la communauté dans le contexte de la province du Nord-Kivu. : «  Dans une situation de guerre comme au Nord-Kivu,  qu’ils soient des journalistes en ligne ou des medias  traditionnels , ils doivent vérifier leurs informations , premier principe de notre métier , un dénominateur commun, une base pour tous  » a-t-il insisté avant de souligner  qu’il faille trianguler cette information, en faisant parler    les officiels,  la source indépendante parle et la société civile en parle également pour faire l’équilibre à cette information. De ce fait, l’information sera crédible et va faire de sorte   que  cela n’attise pas des conflits  au sein de nos communautés

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Il faut influencer positivement  la communauté

Le deuxième  orateur du jour, le paneliste Hilaire Maheshe a rappelé à l’assistance  la   véritable influence que les journalistes, ticktokeuses et influenceuses  sur des réseaux sociaux   , comment en faire un levier pour influencer positivement  notre société en lieu et place  d’être  les semeurs des troubles. Pour cela , ils doivent comprendre leur responsabilité   vis à-vis de la société ,  d’où  il faut  savoir comment éduquer les masses  car ils sont pas seulement passeurs d’informations mais  aussi constructeurs d’opinion : « Chaque image que vous partagez, chaque information que vous diffusez peut avoir une autre perception sur le changement d’opinion de ceux –là qui vous suivez  » souligne-t-il en précisant  que le grand défis qui guette  ces journalistes et influenceurs  en réseaux sociaux , c’est la dépendance   envers les autorités  et ce, en faisant des compromis   avec elles  avec comme conséquence grave de ne plus jouer leurs rôles de contre-pouvoir, chien de garde de la démocratie, la sentinelle de celle-ci. Et de surcroit, les journalistes ou influenceurs  perdent leur crédibilité, leur personnalité, leur légitimité  et l’indépendance de leur intégrité morale se perde  pour toujours.  C’est pourquoi,  Hilaire  a appelé l’assistance  à garder leur dignité contre vents et marins.

Comment découvrir une information erronée

Joyce Mwamba  quant à elle, a parlé de comment détecter une fausse information sur les réseaux sociaux ou l’ internet, elle a  partagé son expérience    d’une actrice à Congo Check  et a montré  à ses collègues des  logiciels qu’il  faut utiliser , s’en servir  pour n’est pas tombé très bas,  dans la promotion  des diffusions de fausses informations, il faut donc     creuser   les sources d’information , les confronter , en  vérifiant ces informations sur  des personnes ressources.

 Les influenceurs s’engagent  dans un bon élan

Par ailleurs, les participants , unanimement ce sont engagés  devant  leur partenaire  l’ONG Benevolancija   a  ne plus être  diffuseurs  des informations qui peuvent bruler leur communauté en mettant de l’huile sur le feu  créer ainsi un atmosphère des conflits entre les communautés . C’est le Cas  de Darius Asanka , Journaliste   d’un media  en ligne très suivi  en RDC  et correspondant de plusieurs radios  dans  la région  qui a signé cet engagement  à la fin de cet atelier : «  C’est un réel plaisir pour moi   de nous rappeler nos responsabilités  dans notre société, notre grandeur étant  que le 4e pouvoir , de  supers stars , influenceurs , il suffit qu’on dit un mot pour bruler toute la communauté pourtant nous sommes aussi  des hommes des solutions »  et d’ajouter qu’ils sont  des journalistes de paix  et de changement de mentalité.

Norbert Mwindulwa  

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